L’Occitanie, terre de festivals, découvrez-les..

 

Photo Région Occitanie

L’Occitanie est une terre de festivals. Les plus grands contribuent au rayonnement du territoire au niveau national comme international. Tous sont le reflet de la diversité de l’offre culturelle et de la création en région.

Retrouvez les festivals en Occitanie : tous les festivals sur : https://www.laregion.fr/occitanie-festivals?fbclid=IwAR3-cCezqBKBLAdbymOQmuF-8dC9j3x1w9sPsMvD397CcKVMKwTHFOVIz3E

 

Objectifs dépassés pour les centres « Ma santé, Ma Région »

 

Impulsés par la Région pour lutter contre les déserts médicaux en Occitanie, les centres « Ma santé, Ma Région » se déploient à un rythme soutenu. Lancés il y a un an, ils seront bientôt 14 et 66 professionnels de santé ont déjà été recrutés. Premier bilan de santé passé avec succès !

En un an, onze centres "Ma santé, Ma Région" ont ouvert !

En un an, onze centres "Ma santé, Ma Région" ont ouvert !

Haro sur les déserts médicaux en Occitanie. Mis en place dès juillet 2022 par la Région, le service public « Ma santé, Ma Région » fait son œuvre : celle de réinstaller une offre de soins de proximité et de qualité partout où les territoires sont privés de professionnels de la santé.

En l’espace d’un an, cette structure créée sous forme de groupement d’intérêt public (GIP) a ouvert 11 centres de santé. D’autres vont suivre dans les prochaines semaines : en juillet, l’antenne du centre « Ma santé, Ma Région » de Mazamet (Tarn) à Bize-Minervois (Aude), puis à l’automne le centre de Lussan (Gard) ainsi qu’une antenne du centre de Sainte-Croix-Volvestre à Les Cabannes (Ariège).

Le recrutement de 200 professionnels de santé d’ici 2028

Les centres "Ma santé, Ma Région" ont déjà reçu plus de 50 000 patients.

Les centres "Ma santé, Ma Région" ont déjà reçu plus de 50 000 patients.

En parallèle, 66 professionnels de santé ont déjà été recrutés, dont 44 médecins généralistes, 21 secrétaires médicaux et une sage-femme, soit six de plus que l’objectif fixé à fin 2023 ! Et, là aussi, ce n’est qu’un début : la Région compte en recruter 200 d’ici la fin du mandat, afin que chaque habitant puisse disposer, en Occitanie, d’un accès aux soins à moins de 15 minutes de chez lui.

« Ma santé, Ma Région » a vocation à salarier dans les déserts médicaux des médecins généralistes, des sage-femmes et des infirmiers en pratique avancée. La Région s’est fixé l’objectif d’ouvrir 10 centres de santé chaque année. Depuis le lancement, mission accomplie et même au-delà des espérances. Car ils sont plébiscités. En atteste la fréquentation des premiers centres ouverts : ensemble, ils ont déjà pris en charge plus de 50 000 patients.

Les centres « Ma santé, Ma Région », une réponse parfaitement adaptée aux attentes

Pour les patients, comme pour les professionnels de santé, ces centres présentent de nombreux avantages.

Pour les patients, comme pour les professionnels de santé, ces centres présentent de nombreux avantages.

Prises de rendez-vous classiques au téléphone ou via « Doctolib », secrétariat en présentiel, consultations programmées et non programmées dans des plages horaires définies, visites à domicile et en EPHAD… Le mode de fonctionnement des centres « Ma santé, Ma Région » répond aux attentes. Pour les patientèles, il n’y a que des avantages.

« Construit avec les professionnels de santé et les élus de nos territoires, ce dispositif sur mesure apporte des réponses concrètes aux habitants de l’Occitanie, avec des résultats déjà au rendez-vous », salue Carole Delga, la présidente de Région qui avait fait de la santé du quart d’heure une promesse de campagne en 2021.

Pour les professionnels de santé qui exercent leur activité dans les centres « Ma santé, Ma Région », les avantages sont aussi nombreux. Ils peuvent y travailler en équipe, dans des locaux bien équipés en matériel médical, en bénéficiant d’un secrétariat médical partagé. S’ajoutent des salaires attractifs et une prise en charge des démarches administratives et financières avec l’Agence régionale de santé et l’Assurance maladie. Les professionnels de santé peuvent ainsi consacrer l’essentiel de leur temps au médical, tout en disposant d’un meilleur équilibre entre leur vie professionnelle et leur vie privée.

Les centres « Ma santé, Ma Région », un service public partenarial

C’est la troisième clé du succès des centres « Ma santé, Ma Région » : l’approche partenariale à laquelle la Région tenait. Le GIP compte à ce jour 31 membres, parmi lesquels des collectivités, des représentants des professionnels de santé et des associations d’internes. Enfin, au fil des mois, ses rangs ne cessent de s’étoffer, preuve que les centres « Ma santé, Ma Région » constituent une réponse efficace pour lutter contre les déserts médicaux. En Occitanie, la santé du quart d’heure prend tournure.

Qui sont les membres du GIP ?

Outre la Région, son initiatrice, le GIP Ma santé, Ma Région compte actuellement parmi ses membres le Département du Tarn-et-Garonne, le Département des Pyrénées-Orientales, dix communautés de communes et neuf communes. S’ajoutent les Universités de médecine de Toulouse et Montpellier - Nîmes, l’Association des internes de médecine générale de Midi-Pyrénées, l’Union des internes du Languedoc-Roussillon, la Fédération Occitanie Roussillon des Maisons de santé, l’Ordre régional des médecins, l’Ordre inter-régional des sage-femmes, l’Association France Assos Santé et le Groupement des Infirmier.e.s en pratique avancée d’Occitanie.

« Chien de la casse », le temps des copains

 

Chien de la casse, premier long métrage du Montpelliérain Jean-Baptiste Durand, démontre la vitalité de la nouvelle génération de réalisateurs et réalisatrices en Occitanie et la solidarité qui les unit. 

Chien de la casse, une histoire d’amitié à deux entrées : sur l’écran, celle d’une bande de copains d’un village typique de l’Occitanie ; sur le plateau de tournage, celle d’une nouvelle génération de réalisateurs et réalisatrices qu’unit la solidarité.

Sorti en salles le 19 avril, ce premier long métrage du Montpelliérain Jean-Baptiste Durand a déjà enregistré plus de 78 000 entrées. Un record doublé d’un autre : il collectionne les prix depuis le tout premier qu’il a reçu, celui du public, au Festival Premier plans d’Angers
 [1]

Tourné principalement au Pouget (Hérault) en novembre et décembre 2021, Chien de la casse, un film soutenu par la Région, met en scène Dog et Mirales, deux amis d’enfance, dont la relation sera mise à mal par l’arrivée au village d’une jeune fille, Elsa, avec qui le premier vivra une histoire d’amour. Rongé par la jalousie, Mirales devra se défaire de son passé pour grandir et trouver sa place dans la société.
  (Photos : https://www.laregion.fr/Chien-de-la-casse-le-temps-des-copains  )

Après avoir réalisé des courts-métrages de fiction (Il venait de Roumanie, Le Bal…) et un documentaire consacré à l’artiste Abdelkader Benchamma (Même les choses invisibles se cachent), Jean-Baptiste Durand montre avec Chien de la casse «  comment vit cette majorité invisible que représentent les jeunes des villages ». « Je ne retrouvais pas dans le cinéma ce que j’avais moi-même vécu », explique celui qui a grandi à Montpeyroux (Hérault).
 
  Des jeunes réalisateurs et réalisatrices dans l’entraide en Occitanie

C’est un trait caractéristique de cette nouvelle génération de réalisateurs et réalisatrices : l’entraide. Jean-Baptiste Durand a fait appel à Emma Benestan, la réalisatrice de Fragile, dans les derniers mois d’écriture de son film. Tout en préparant le tournage (prévu en 2024) de La Baleine, un long métrage de fiction, Sylvère Petit a quant à lui réalisé des photos de plateau, tandis que Léa Triboulet, autre réalisatrice née à Montpellier, s’est occupée d’une partie du casting.

Enfin, le montage du film a été confié à la Sétoise Perrine Bekaert, la monteuse de Fragile. « Nous nous apprécions et nous sommes copains », résume Jean-Baptiste Durand.

Comptant également dans ses rangs Martin Le Gall, Camille Pernin, Clara Petazzoni et Clémentine Carrié, cette nouvelle génération prend, en Occitanie, la relève de Jacques Mitsch, Laure Pradal, José Alcala

Bon à savoir

Où voir le film : à Castres, au CGR du 19 au 25 juillet ; à Montpellier, cinéma Utopia du 21 au 23 juillet.

Une créativité stimulée par la politique volontariste de la Région


L’Occitanie accueille 3 000 jours de tournage par an en moyenne.

L’entente qui règne entre ces jeunes réalisateurs et réalisatrices stimule leur créativité que facilite la Région au travers de sa politique volontariste enclenchée depuis 2016, et notamment leFonds d’aide à la création audiovisuelle.

Aujourd’hui, la Région va plus loin. Elle amplifie son soutien aux industries culturelles et créatives (ICC) en lançant le plan Occitanie, ça tourne. Objectif : faire de l’Occitanie un leader européen des ICC. Ce nouveau plan s’inscrit ainsi dans la continuité d’une stratégie qui a déjà porté ses premiers fruits. À ce jour, l’Occitanie se classe en troisième position française pour la vitalité de sa filière audiovisuelle et cinéma, qui rassemble plus de 635 sociétés et près de 7 600 emplois.

[1C’était en janvier 2023. Ont suivi le Prix du jury des Montreurs d’images aux Rencontres du sud à Avignon, le Prix Pierre Chevalier, le Grand prix et le prix d’interprétation masculine pour les deux principaux comédiens au Festival du Premier Film à La Ciotat et le prix du meilleur premier film et celui de la révélation masculine pour Raphaël Quenard, l’un de ces comédiens, au Festival du Film de Cabourg.

Les jeunes formés à sauver des vies en Occitanie

 

Depuis le 1er février, tous les bénéficiaires de la Carte Jeune Occitanie peuvent se former gratuitement aux gestes de premiers secours. Un dispositif de santé publique, financé à 100 % par la Région.

Grâce à la Carte Jeune Région, les lycéens, élèves des Ecoles de la Deuxième Chance Régionales et jeunes apprenants en formation DECLIC pourront se former gratuitement aux premiers secours

 Docteur, Premiers Secours, Profession

En France, on estime que moins de 20 % des témoins d’un arrêt cardiaque connaissent les gestes de premiers secours [1]. Or, face à une personne en danger, les bons réflexes peuvent parfois sauver une vie. La Région se mobilise donc sur cet enjeu de santé publique et de civisme, en permettant à un maximum de jeunes de se former aux premiers secours. Pris en charge par la Région, ce dispositif est gratuit pour tous les détenteurs de la Carte Jeune.

C’est un moyen de sauver des vies. Il s’agit également de faciliter l’engagement des jeunes dans une démarche de responsabilisation en leur permettant de devenir des citoyens-sauveteurs.

Vincent Bounes, Vice-président en charge de la Santé à la Région Occitanie

7 heures de formation pour porter secours

 

Au cours de la formation, les situations d’accident sont abordées en huit modules

La formation PSC1 (Prévention et secours civique de niveau 1) permet à toute personne de réagir à des situations de la vie quotidienne : malaise, étouffement, brûlure, accident de la route… D’une durée totale de sept heures, cette formation peut se dérouler en journée, demi-journée, soirée, ou le week-end, hors temps scolaire.
Aucun prérequis n’est nécessaire. À partir de dix ans, tout le monde peut suivre cette formation. Tout est basé sur l’apprentissage des gestes de premiers secours et la pratique de ceux-ci au cours de mises en situation où les formateurs simulent des accidents.
Un certificat de compétences, reconnu par l’Etat, est enfin délivré aux participants.

Bon à savoir

Comment en bénéficier ?

Pour se former près de chez soi, c’est simple. Le dispositif est accessible dans l’espace personnel de la Carte Jeune. Dans la liste des aides, sélectionnez formation PSC1, et indiquez votre commune pour choisir un organisme de formation. L’inscription à une session se fait directement dans l’espace personnel ou sur le site de l’organisme.

La formation est gratuite pour les détenteurs de la Carte Jeune Région, et aucune avance de frais ne sera demandée.

En cas de difficultés, une assistance dédiée est disponible au 05 32 30 00 40.

Une inscription utile à tous

 Premiers Secours, Fantoche, Exercer, Aed

En France, le délai moyen d’intervention des secours est de neuf minutes en zone urbaine

Se former peut sauver une vie. Cette phrase prend tout son sens quand on sait qu’un adulte en arrêt cardiorespiratoire a seulement 10 % de chance de survie s’il n’est pas pris en charge immédiatement.
Pour Clément Marragou, Président de la Croix-Rouge de l’Hérault, la volonté politique de la Région de former les jeunes au PSC1 est «  une véritable révolution à l’échelle des formations aux gestes qui sauvent . » De plus, grâce à l’appui de l’Occitanie, les organismes formateurs n’auront plus à supporter le poids financier de la formation des jeunes scolarisés en Occitanie.Premiers Secours, Porter Secours

Une santé de qualité et de proximité

La Région continue de se mobiliser pour la santé de ses habitants, avec la promesse de la santé du quart d’heure. « Il s’agit d’apporter une offre de soins complémentaire quand elle est nécessaire, ou, dans les cas critiques, de la rétablir pour garantir un accès à une santé de qualité, sur tout le territoire », précise Carole Delga.
Concrètement, pour lutter contre les déserts médicaux, la Région prévoit de recruter 200 professionnels de santé, et renouvelle son appui à la création de maisons de santé. Enfin, autre action forte, la création de 147 places de formations sanitaires et sociales, dès la rentrée 2022. Ces priorités sont inscrites dans le Pacte Vert pour l’Occitanie, pour protéger les citoyens d’Occitanie.

Carole Delga reconduit tous les trains à 1€ pour les jeunes

 

À L'Intérieur, Chaise, Hyundai, VoyagePour permettre aux jeunes de profiter des vacances d’été en se déplaçant à moindre coût, en toute liberté, du 14 juillet au 15 août, la Région Occitanie propose tous les trains liO au tarif de 1€ pour les moins de 27 ans.

« Il est absolument nécessaire de réduire nos émissions de gaz à effet de serre, notamment en limitant l’utilisation de la voiture individuelle. Pour cela, nous devons proposer des transports en communs ponctuels, confortables et surtout économiques.Face à l’urgence climatique, une réflexion nationale doit être engagée sur la gratuité des transports en commun. Ce choc d’offre est nécessaire pour concrétiser rapidement une transition écologique juste et populaire. J’y prendrai part.

Le train est aussi un formidable outil de liberté. C’est pourquoi, pour permettre à nos jeunes de profiter des vacances d’été en se déplaçant comme ils le souhaitent, à moindre coût, tous nos trains liO seront à 1€ pour les moins de 27 ans du 14 juillet au 15 août. L’an dernier, cela a représenté plus de 580 000 billets.

 

Cette offre attractive permet, une nouvelle fois, de proposer le train le moins cher de France en Occitanie. » a déclaré Carole Delga

Renseignements et réservation (dans la limite des places disponibles) : https://www.ter.sncf.com/occitanie/tarifs-cartes/bons-plans/jeunes-un-euro-ete

En Occitanie, les jeunes bénéficient d’une offre tarifaire très attractive sur tous les transports en commun :

-          Gratuité du transport scolaire et à partir de septembre 2023, gratuité étendue aux 370 lignes de cars liO pour les abonnés

-          Gratuité à l’usage des trains liO(+ d’infos : https://cutt.ly/Awoilfd6)

-          Trains liO à 1€ du 14 juillet au 15 août

-          Trains à 1€ le premier week-end du mois

-          Pass à 10€/jour pour visiter l’Occitanie en train (+ d’infos : https://cutt.ly/3woil2xa)

 

La Région Occitanie prête pour accueillir la Coupe du Monde de Rugby 2023

 

 

 En présentiel au Stade Ernest Wallon, à Toulouse, et en visio-conférence.

 

A un peu moins de 2 mois du coup d’envoi de la Coupe du Monde de rugby 2023, Kamel Chibli, vice-président de la Région Occitanie délégué à l’Education, à la Jeunesse et aux Sports,présentera les dernières actions mises en place pour favoriser la participation et l’accès du plus grand nombre à cette compétition exceptionnelle. Aux côtés de Didier Lacroix, président du Stade Toulousain, il rappellera également la mobilisation de la Région pour faire vivre l’évènement sur l’ensemble de son territoire tout au long de l’année précédant la coupe du monde.

Avec 5 matchs au Stadium de Toulouse et 3 équipes nationales en camp de base sur son territoire - les Samoa à Montpellier, le Portugal à Perpignan, et le Japon à Toulouse - l’Occitanie toute entière va vibrer au rythme de la Coupe du Monde de Rugby organisée en France du 8 septembre au 28 octobre 2023.

Région hôte de l’événement, l’Occitanie se mobilise depuis plusieurs mois pour fédérer ses habitants, en particulier les jeunes, autour de cet événement planétaire et en faire une réussite et une fête pour toutes et tous.

Journées des Ateliers d’Artistes d’Occitanie

 

Samedi 14 et dimanche 15 octobre 2023Peut être une représentation artistique de 1 personne et texte

Découvrez les Journées des Ateliers d’Artistes d’ Occitanie, organisées par la Région Occitanie pour la 6ème année consécutive ! Plasticiens, sculpteurs, peintres, dessinateurs, vidéastes, photographes, graffeurs vous ouvrent leurs portes de leurs ateliers pour vous dévoiler leurs métiers et leurs univers.

Artiste ? Vous souhaitez vous inscrire à l’événement ?

Vous êtes un artiste professionnel des arts plastiques ou vous accueillez des artistes en résidence et vous souhaitez vous inscrire aux Journées des Ateliers
d’Artistes d’ Occitanie 2023 ?

Nous vous invitons à participer à cette opération d’envergure régionale

Inscrivez-vous ici

La Région Occitanie vote de nouvelles aides en faveur de de la Méditerranée et de ses acteurs

 

 

 

Réunis en commission permanente le vendredi 9 juin dernier, les élus régionaux ont voté, sur proposition de la présidente de la Région, Carole Delga, un ensemble d’aides pour contribuer au verdissement et à l’attractivité des activités en lien avec la mer et le littoral d’Occitanie, représentant une nouvelle enveloppe de près d’1 M€.

Avec 220 kilomètres de rivages, 20 stations balnéaires, 70 ports de plaisance, 3 ports de commerce et 5 400 km²d’aires marines protégées dont un parc naturel marin de 4 000 km², le littoral méditerranéen de la région constitue un atout formidable d’attractivité et de développement du territoire. La Région Occitanie encourage une gestion durable de cet espace côtier et accompagne les acteurs du territoire dans leurs projets en agissant pour :

>la préservation de la biodiversité et de l’environnement marin, notamment en réduisant l’impact des activités humaines sur les milieux et les espèces avec :

 

-          les certifications « Port Propre » et « Port propre actif en biodiversité » sur les ports de plaisance de Valras (34), Sérignan (34), Collioure (66) et Sainte-Marie-la-Mer (66) ;

-          l’accompagnement de la Réserve Naturelle Marine de Cerbère Banyuls, pour la mise en place de panneaux de sensibilisation et la réfection des barrières d’accès au sentier sous-marin ;

-          lacréation d’une Zone de Mouillage et d’Equipements Légers à Paulilles(66) et le lancement del’appel à projets « Réduction de l’impact des ancres des navires de plongée sur les habitats marins sensibles de Méditerranée ». Ces investissements répondent à l’enjeu de gestion des usages en mer et de dégradation des écosystèmes marins méditerranéens, en particulier les herbiers de posidonie.  

-          leprojet FLUX4 « suivi des Civelles et des anguilles » : la Région accompagne l’Université de Perpignan dans le suivi des populations d’anguilles sur le grau de Port-La Nouvelle et la lagune de Bages-Sigean, permettant ainsi de mieux comprendre l’évolution de cette espèce en déclin et qui représente une ressource halieutique importante pour les pêcheurs en lagune.

 

la transition numérique des ports de plaisances, répondant ainsi respectivement aux attentes et besoins de la clientèle en matière de services et des gestionnaires de ports en matière notamment de gestion économe des fluides (eau et électricité). La Région lance dans le cadre du Plan Littoral 21 le 2nd appel à projet « Transition numérique des ports de plaisance maritimes d’Occitanie », en partenariat avec l’Union des Villes Portuaires, doté d’une enveloppe de 600 000 €.

 

 la promotion du patrimoine culturel maritime : afin de valoriser l’identité maritime de la région et d’en faire un marqueur touristique mais aussi d’appartenance pour les habitants de l’Occitanie, la Région soutient l’équipe du Grau-du-Roi dans sa participation au Défi des Ports de Pêche 2023 ; la Fête de la Saint-Pierre à Agde et Sète et finance l’appel à projets « Nérée 3 - valorisation du patrimoine maritime régional d’Occitanie » du Parlement de la Mer.

Pour les agriculteurs, l’Occitanie étend le champ des possibles

 

Grâce à la Foncière agricole Occitanie, de jeunes agriculteurs peuvent louer des terres pour une durée déterminée, avant de les acheter. Lancée par la Région et ses partenaires, ce dispositif facilite les nouvelles installations et la transmission des exploitations. De premiers bénéficiaires témoignent.

La Foncière agricole Occitanie donne un coup de pouce aux agriculteurs pour les aider à s'installer en Occitanie

La Foncière agricole Occitanie donne un coup de pouce aux agriculteurs pour les aider à s’installer en Occitanie

Pas facile pour un nouvel agriculteur de convaincre un banquier de lui prêter suffisamment d’argent pour acheter des terres et démarrer son exploitation. Consciente de ce frein à l’installation, la Région a créé la Foncière agricole Occitanie. Opérationnel depuis fin 2022, ce dispositif propose aux agriculteurs souhaitant s’installer de louer, de quatre à neuf ans, des terres qu’ils ne peuvent pas acheter. Unique en France, la Foncière agricole Occitanie est une filiale de l’ARAC Occitanie et a été montée avec des partenaires-clés : Safer Occitanie, Chambre régionale d’agriculture, Coopération Agricole Occitanie et huit banques coopératives [1].

Faciliter l’installation des agriculteurs

Clément Farges a pu mener à bien son projet d’installation avec l’appui de la Région et de ses partenaires

Comment ça marche ? La Foncière agricole Occitanie achète des terres auprès des banques (avec un plafond de 150 000 €, dont 50 000 € maximum de bâti) et en reste propriétaire pendant la phase de portage. L’agriculteur paye un loyer annuel (bail Safer), ce qui allège ses charges et consolide les débuts de l’exploitation. À la fin du portage, il achète les terres au prix d’origine, sans subir d’inflation. Clément Farges, ancien ouvrier agricole, est un des premiers à bénéficier de la formule. « Mes grands-parents exploitaient une ferme et j’ai toujours voulu faire agriculteur », affirme ce paysan passionné de 22 ans, diplômé d’un Bac Pro conduite et gestion de l’entreprise agricole. Il a pu s’installer début 2023 sur les communes de Rimeize et Saint-Chély-d’Apcher en Lozère , en reprenant 83 hectares à un agriculteur partant à la retraite. « Sans cela, je n’aurais pas pu mener mon projet », reconnaît Clément, accompagné fin 2022 par la Chambre d’agriculture, le Crédit Agricole et la Safer. Depuis l’installation, il ne chôme pas : la première traite des vingt vaches Abondances et Montbéliardes débute très tôt (le lait est vendu à une coopérative pour faire du bleu d’Auvergne), puis il s’occupe de ses 200 brebis, dont la viande est vendue sous l’appellation IGP Agneau de Lozère.

Priorité à l’agriculture durable

Grâce à la Foncière agricole, Mickaël Grein a pu reprendre en famille une exploitation en Ariège

La Foncière agricole Occitanie accompagne en priorité les projets d’agriculture durable, viables mais ayant du mal à passer les circuits bancaires. Tout agriculteur de moins de 45 ans, en cours d’installation ou installé depuis moins de 5 ans, peut faire une demande. Exploitant six ans dans le Tarn puis ouvrier agricole, Mickaël Grein a repris début 2023, à 37 ans, une ferme à un agriculteur partant à la retraite à Sieuras, en Ariège. Orienté par la Banque Populaire, il a fait les démarches auprès de la Foncière agricole Occitanie, qui a accepté de porter, durant quatre ans, 29 hectares sur les 76 hectares de l’exploitation. « Cela donne plus de temps pour consolider », assure Mickaël Grein, qui travaille avec sa mère et sa compagne. Le lait des 25 vaches sert à fabriquer du fromage, « de la tomme IGP des Pyrénées et de la tomme de Souler. Tout se fait sur place. » Un autre outil de la Région lui a permis de bien préparer sa reprise : « J’ai pu vraiment découvrir la réalité quotidienne de l’exploitation grâce à un stage CEFI de six mois. » Financé par la Région, le CEFI (Contrat Emploi Formation Installation) soutient l’installation d’agriculteurs hors cadre familial.