Avec pour objectifs la diffusion et le partage de bonnes pratiques sur les enjeux climatiques, la Région Occitanie a organisé jeudi 21 septembre de 9h à 17h la première Rentrée Climat au Lycée Lucie Aubrac de Sommières, où 10 autres lycées étaient représentés.Les éco-délégués ont travaillé sur la mise en place d’actions de transition écologique, de gestion durable de l’eau et de protection de la biodiversité à l’échelle de leur établissement. Vouée à être généralisée à l’ensemble des lycées d’Occitanie, cette journée s’est déroulée en présence d’Agnès Langevine, Vice-Présidente déléguée au Climat, au Pacte vert et à l’Habitat durable, et de Kamel Chibli, Vice-Président délégué à l’Education, l’Orientation, la Jeunesse et au Sport.
« La mise en œuvre de la Rentrée Climat dans les lycées est inédite en France. Associer les jeunes est une nécessité pour répondre à l’urgence climatique, notamment ici en Occitanie où événements climatiques extrêmes et sécheresses se répètent. C’est de plus une demande formulée par les jeunes eux-mêmes dans le cadre de la large concertation des jeunesses menée par la Région en 2022. Il y achez nos lycéens une réelle volonté de s’engager et de se former aux enjeux environnementaux et nous sommes fiers de les accompagner dans cette démarche. La conscience climatique vient souvent d’une menace, elle doit pourtant se bâtir sur une espérance. C’est tout le sens des plans régionaux Eau et Noé qui ont été discutés aujourd’hui. » a déclaré Carole Delga, Présidente de la Région Occitanie.
50 éco-délégués et éco-responsables, ainsi que les élèves du Lycée de Sommières,ont travaillé sur le Plan Eau régional avecl’association Tous Entreprenants et ICIREWARD, centre UNESCO de recherche et de formation dédié à l’eau continentale et basé à Montpellier. Adopté en juin dernier par la Région, ce plan apporte des solutions concrètes pour faire face aux conséquences du changement climatique et garantir à toutes et tous un accès durable à l’eau par un changement des pratiques. En parallèle, les élèves du Lycée Lucie Aubrac ont participé à des ateliers portant sur la gestion de l’eau, la biodiversité, le numérique durable et l’adaptation aux changements climatiques. La Maison de l’orientation mobile (MOM) était également présente pour informer les élèves sur les formations et les métiers verts.
La Rentrée Climat s’inscrit en outre dans la mise en place du Plan Jeunesses et du Plan Noé (Nature en Occitanie évidemment) dédié à la protection de la nature. Elle vise également à accompagner les lycées dans la mise en œuvre d’agendas climats, permettant de planifier sur l’année scolaire les actions environnementales et écologiques à mener à l’échelle de chaque établissement (réduction des déchets, lutte contre le gaspillage alimentaire, opération de renaturation, gestion économe de l’eau, etc.).
Des rencontres itinérantes seront organisées sur le même modèle durant l’année scolaire 2023-2024, avant une généralisation de la Rentrée Climat dans tous les lycées d’Occitanie à partir de la rentrée prochaine.
Plan Régional Eau : pour une gestion durable de l’eau en Occitanie
Pour répondre à l’urgence climatique et renforcer son engagement en faveur d’une gestion durable de l’eau, la Région Occitanie a adopté en juin 2023 un plan régional fixant une feuille de route jusqu’à 2030.
40 millions d’euros en moyenne sont consacrés chaque année par la Région en faveur de la gestion de l’eau. 160 millions d’euros supplémentaires seront mobilisés d’ici 2030 grâce au Plan eau.
Réduire de 20% la consommation d’eau dans les lycées
La Région Occitanie se veut exemplaire en matière de gestion de l’eau et souhaite pour cela réduire de 20% la consommation d’eau dans les lycées publics régionaux, soit 231 établissements. Plusieurs dispositifs vont être mis en place :
Installation d’équipements et matériels hydro-économes dans les projets de création ou d’extension de lycées.
Expérimentation du réemploi de l’eau (eaux grises, usées, traitées, eau de pluie).
Facilitation de l’infiltration des eaux dans les sols pour recharger les nappesphréatiques.
Suivi en temps réel de la consommation d’eau de chaque lycée.
La mise en œuvre de l’ensemble de ces mesures sera initiée en septembre 2024 à l’occasion de la généralisation dans tous les lycées d’Occitanie des Rentrées Climat.
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Laurent Boutonnet- Région Occitanie
La Région va consacrer un budget de 134 M€ pour son nouveau Plan « Produire, Consommer, Vivre Bio en Occitanie ». L’un des objectifs est de doubler la part de la consommation bio chez les habitants d’ici 2027.
Après une évolution à deux chiffres depuis 10 ans, la croissance du marché bio connaît un ralentissement. Un risque de « déconversion », c’est-à-dire de retour à une agriculture conventionnelle avec des produits chimiques de synthèse, est réel. Afin de continuer de soutenir les filières bio et éviter tout recul, la Région vient d’adopter un nouveau plan Bi’O (2023-2027).
Par ce geste fort, l’Occitanie souhaite réaffirmer ses engagements en faveur de l’agriculture biologique (AB), notamment en poursuivant le financement de l’aide au maintien (12 M€ en 2023).
Il faut dire que la stratégie du 1er plan Plan Bi’O régional a été payante : 20% des surfaces régionales sont en AB (contre 10,3% au niveau national) et l’Occitanie est la 2ème région bio d’Europe.
A l’horizon 2027, les objectifs principaux de ce nouveau Plan Bi’O sont de passer à 25% de surfaces agricole en agriculture biologique et de doubler la consommation alimentaire bio des ménages (soit 12%). « Notre souhait est que l’Occitanie garde sa dynamique et reste une région de référence pour la production bio », réaffirme la présidente de Région, Carole Delga.
Le nouveau Plan Bi’O, largement co-construit avec les acteurs de terrain, se structure en six axes :
Un plan largement co-construit
La Région a souhaité élargir la construction du nouveau plan Bio à l’État, l’Agence de l’eau Adour-Garonne, l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse et INTERBIO Occitanie. Avec ses partenaires, elle co-signe un « Plan régional pour l’agriculture biologique » (Plan Bi’O) pour afficher des objectifs communs et rendre plus lisibles les différents dispositifs d’aide existants.
Parmi les mesures phares qui seront mises en place, il y aura une vaste campagne de promotion pour favoriser l’achat bio et local grâce à la marque « Sud de France – Le Bio d’Occitanie ». L’agriculture biologique sera développée dans les cantines des lycées, sans augmenter le coût (objectif de 30 % minimum de bio dans les assiettes) via un mécanisme de bonus. Autre annonce, le lancement de la semaine de l’agriculture bio en Occitanie en septembre 2023.
Ce nouveau plan Bi’O est en parfaite cohérence avec le Pacte Vert (Green New Deal d’Occitanie) voté en novembre 2020.
Au top niveau français et européen
Avec plus 13 000 exploitations agricoles en agriculture biologique, l’Occitanie est la 1ère région bio de France. Elle a même été élue, en septembre 2022, « meilleure région bio d’Europe ». Les efforts consentis dans l’accompagnement de la production ont, en effet, porté leurs fruits : 13 265 producteurs et producteurs sont engagés en AB en Occitanie avec 600 000 hectares bios, soit plus de 20 % des surfaces régionales en bio.
En Occitanie, 1ère région bio de France et meilleure région bio d’Europe, les professionnels du secteur font face, comme partout en France, à de nouveaux défis. Afin de répondre à leurs besoins, l’État, la Région et Interbio Occitanie ont élaboré un nouveau plan Bi'O pour la période 2023-2027, travaillé avec les Agences de l’eau Adour-Garonne et Rhône-Méditerranée-Corse,ainsi que l’ensemble de la filière. Ce plan a été officiellement signé par l’ensemble des partenaires ce lundi 18 septembre par Pierre-André Durand, préfet de la région Occitanie, Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, Christian Soler, président d’Interbio Occitanie, Guillaume Choisy, directeur de l’Agence de l’eau Adour-Garonne et Laurent Roy, directeur Général de l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse.
A cette occasion, l’ensemble des partenaires ont également visité le GAEC du Camps de la Salle, à Montégut-Bourjac, une exploitation familiale engagée en bio dans l’élevage et la polyculture. La viande produite est proposée à la vente directe et sur la plateforme régionale Occit’Alim, dédiée à la restauration collective.
Alors que la consommation de bio en France connaît un ralentissement important, l'objectif de ce plan ambitieux est de soutenir,à travers des actions concrètes, les producteurs régionaux impactés par cette conjoncture. En parallèle, des mesures nouvelles seront mises en œuvre pour relancer la distribution et la consommation de produits bio et ainsi garantir la pérennité de cette filière majeure pour l’agriculture d’Occitanie.
+ d’infos sur le Plan Bio régional : https://www.laregion.fr/Plan-Bi-O-2023-2027
© Léo Arcangeli- Région Occitanie
En Occitanie, 1ère région bio de France et meilleure région bio d’Europe, les professionnels du secteur font face, comme partout en France, à de nouveaux défis. Afin de répondre à leurs besoins, l’État, la Région et Interbio Occitanie ont élaboré un nouveau plan Bi'O pour la période 2023-2027, travaillé avec les Agences de l’eau Adour-Garonne et Rhône-Méditerranée-Corse,ainsi que l’ensemble de la filière. Ce plan sera officiellement signé par l’ensemble des partenaires le lundi 18 septembre prochain. À cette occasion, Pierre-André Durand, préfet de la région Occitanie, Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, et Christian Soler, président d’Interbio Occitanie, visiteront l’exploitation GAEC du Camp de la Salle à Montégut-Bourjac (31), en présence de Guillaume Choisy, directeur de l’Agence de l’eau Adour-Garonne et de Laurent Roy, directeur Général de l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse.
Alors que la consommation de bio en France connaît un ralentissement important, l'objectif de ce plan ambitieux est de soutenir,à travers des actions concrètes, les producteurs régionaux impactés par cette conjoncture. En parallèle, des mesures nouvelles seront mises en œuvre pour relancer la distribution et la consommation de produits bio et ainsi garantir la pérennité de cette filière majeure pour l’agriculture d’Occitanie.
A l’occasion d’une renco ntre exceptionnelle, Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, a répondu à l’invitation de Michaël Delafosse, président de Montpellier Méditerranée Métropole,de participer ce jour à Saint-Georges d’Orques,à la Conférence des maires de la Métropole de Montpellier réunissant les 31 élus du territoire. Carole Delga a annoncé à cette occasion le soutien exceptionnel de la Région à hauteur de 162 M€ aux projets structurants de la Métropole et communaux portés par les élus du territoire à travers le nouveau contrat territorial conclu sur la période 2022-2028,
Lancés en 2017 par la Région, les Contrats territoriaux s’adressent à l’ensemble des territoires d’Occitanie, Métropoles, communautés urbaines et d’agglomération, ainsi qu’aux 33 territoires ruraux et de montagne. Construits sous la forme d’une feuille de route partagée autour du Pacte vert, ces contrats permettent d’accompagner les projets phares de chaque territoire dans l’ensemble des domaines d’intervention de la Région.A ce jour 51 contrats ont déjà été approuvés.
Devant les maires de la Métropole de Montpellier, Carole Delga et Michaël Delafosse ont détaillé les grands ensembles de ce nouveau contrat territorial.162 M€ seront mobilisés par la Région d’ici 2028, une participation en hausse de 52% par rapport au précédent contrat.
Mobilité durable, transition écologique et énergétique, développement économique, bien vivre…autant d’axes stratégiques sur lesquels la Région et la Métropole s’engagent au service du développement durable des territoires grâce à ce nouveau contrat. Parmi les projets soutenus, on retrouve notamment :
- La création de la ligne 5 du Tramway de Montpellier, l’extension de la ligne 1 et le doublement de la ligne 3
- La Désimperméabilisation et végétalisation des cours d'école primaires et élémentaires des communes de la métropole ainsi que leur rénovation énergétique
- La construction d’un nouveau gymnase à Cournonterral pour le futur nouveau lycée
- La rénovation du Centre nautique Neptune de Montpellier
- Le projet de station d’épuration Maera
Le contrat sera présenté à l’occasion de la prochaine Commission permanente régionale du 20 octobre, et sera à l’ordre du jour le 2 octobre prochain par la Métropole de Montpellier.
« Cette venue de Carole Delga, devant les 31 maires est inédite dans l’histoire de notre Métropole. Elle témoigne de la qualité des relations de travail entre nos deux institutions depuis 2020. La hausse significative des montants consacrés par la Région jusqu’en 2028 à la Métropole est un signal extrêmement fort. Nous unissons ainsi nos forces pour faire réussir notre territoire, dans de nombreux domaines structurants : mobilités, développement économique, culture, sport, transition écologique et énergétique, politique de la Ville… La Présidente conforte ainsi notre dynamisme et n’oublie pas pour autant de venir apporter une aide précieuse aux communes qui portent des projets vertueux en matière de développement durable, par exemple pour la rénovation de leurs écoles », a déclaré Michaël Delafosse.
« Les engagements de la Région viennent soutenir une politique ambitieuse et nécessaire sur la Métropole de Montpellier. Les défis ici sont nombreux, de par l’accroissement démographique le plus dynamique d’Occitanie. Si la Région accompagne déjà l’emploi et le développement économique, elle injectera également 162 M€ pour la rénovation urbaine, les mobilités vertes, l’enseignement supérieur, la gestion des déchets ou encore la culture. Les échanges avec les Maires furent nourris, et nous partageons avec Michaël Delafosse l’impérieuse nécessité de construire un nouveau modèle de développement plus juste, tourné vers la jeunesse et adapté aux changements climatiques, d’où l’enveloppe dédiée aux projets de renaturation des écoles des communes de la Métropole », a pour sa part déclaré Carole Delga.
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Ludovic Séverac – Métropole de Montpellier Méditerranée
Avec un bilan provisoire de 820 morts, le séisme qui a frappé le sud du Maroc est un drame terrible, une catastrophe pour le peuple marocain, dans ce pays ami de la France. Fortes de liens méditerranéens anciens et vivants, les trois régions méditerranéennes de France s’engagent immédiatement, ensemble, aux côtés du Royaume du Maroc et expriment leur solidarité totale. Un million d’euros sera directement engagé, selon les besoins exprimés par le Maroc, en faveur des victimes du séisme et pour la reconstruction du pays.
D’ores et déjà, Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, présidente de Régions de France, Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, président délégué de Régions de France et Gilles Siméoni, président du Conseil exécutif de Corse, ciblent trois grands axes de soutien :
« A court terme, nous sommes disponibles pour intervenir ensemble en faveur de l’aide humanitaire d’urgence. De la même façon, avec l’ensemble du monde associatif, nous voulons cibler le soutien sanitaire au Maroc, pour venir en aide aux blessés et aux sinistrés dans cette période très difficile qui s’ouvre. Enfin, cet engagement financier concernera l’effort à venir de reconstruction, sur le plan urbain comme sur le plan agricole, et nous savons déjà que les besoins seront nombreux.
Nos trois régions sont méditerranéennes, par essence et par vocation ! Aujourd’hui, la solidarité avec le Maroc doit s’exprimer et s’exprime de façon très concrète. Nous voulons dire, ensemble, à nos partenaires marocains à quel point nous sommes sensibles à leur douleur. Nous sommes à leurs côtés ! »
Plus d’accessibilité et de convivialité ! C’est la promesse du projet NeÔmatabiau pour transformer la gare historique de Toulouse-Matabiau. Destinée à devenir un pôle d’échanges multimodal d’envergure nationale, la gare accueille désormais son nouveau hall voyageur.
Cœur ferroviaire d’envergure nationale et européenne, le projet NeÔmatabiau accueille son nouveau hall voyageur, inauguré ce mardi 5 septembre, en présence de Carole Delga, présidente de la Région Occitanie. Une gare en cours de métamorphose qui offre plus d’accessibilité, de convivialité et ouvre les portes d’un futur Pôle d’échanges multimodal d’envergure nationale.
Un parcours voyageur simplifié, une signalétique intermodale, un patrimoine valorisé. Le projet NeÔmatabiau (pour « Nouveau Matabiau ») redimensionne la gare historique de Toulouse-Mababiau, pour la rendre plus accessible, connectée et conviviale. « Cette inauguration marque une première étape pour le renouveau de Matabiau et le développement des mobilités décarbonées à Toulouse », assure Carole Delga, présidente de la Région Occitanie. « La gare est l’élément central du volet mobilité du projet partenariat d’aménagement « Grand Matabiau, Quais d’Oc » ».
NeÔmatabiau est à la fois un projet de mobilité, pour moderniser et agrandir la gare, ainsi qu’un projet pour intégrer la gare et les quartiers environnants dans un centre-ville étendu. Autre objectif : faciliter l’intégration de la métropole dans le futur réseau ferroviaire à grande vitesse grâce au Grand Projet du Sud-Ouest (GPSO).
La gare comptera à terme 15 commerces et 4 restaurants, et un espace événementiel pour les entreprises et particuliers de 500m², avec une capacité de 300 personnes. NeÔmatabiau est financé par SNCF Gares & Connexions, l’Union européenne, l’État et la Région Occitanie.
La Région mobilisée pour la nouvelle gare
Pour faire entrer la gare toulousaine dans une nouvelle dimension, la Région Occitanie s’est fortement engagée pour le projet :
L’amélioration de l’accessibilité est une des préoccupations au cœur de la rénovation, pour anticiper le triplement du flux de passagers prévu en 2032, soit 150 000 voyageurs attendus. Rampes d’accès et ascenseurs, élargissement du passage souterrain nord, galerie des voyageurs pour assurer la liaison entre les deux halls et des espaces pour les personnes à mobilité réduite sont ainsi créés. Le parcours du voyageur se simplifie, avec des systèmes d’informations modernisés (écrans, messages sonores, espaces billetterie) et une signalétique intermodale facilite les correspondances avec les transports en commun. Un renouveau d’envergure qui allie patrimoine et modernité, pour cette gare créée en 1856.
Prolongement de NeÔmatabiau, le projet de Pôle d’échanges multimodal (PEM) comprendra une Halle des transports de 4 400 m², trait d’union entre les aménagements du quartier et les équipements de transports (métro, gare bus, pistes cyclables), la nouvelle Vélostation de 1 000 places, et un immeuble régional de 6 000 m². « Dédié aux trains du quotidien comme à la grande vitesse, ce pôle d’échanges deviendra le premier hub ferroviaire d’Occitanie », conclut Carole Delga.
• 3 ans de travaux
• 42 millions d’euros d’investissement
• 150 000 voyageurs par jour en 2032, contre 50 000 aujourd’hui
• 164 places assises offertes dans la gare, avec prises électriques
La Région Occitanie et SNCF Voyageurs enregistrent un nouveau record de fréquentation avec l’opération « premier week-end du mois à 1€ ». Les usagers ont une nouvelle fois largement plébiscité cette offre avec plus de 105 000 billets à 1€ vendus. Au total, plus de 130 000 personnes (comprenant les abonnés) ont ainsi voyagé en train liO samedi 2 et dimanche 3 septembre, soit une fréquentation multipliée par 2,5 par rapport à un week-end comparable de 2022. Pour faire face à l’afflux de voyageurs et offrir les meilleures conditions de voyage possibles, 28 000 places supplémentaires avaient été proposées durant ce week-end.
« Avec plus de 130 000 voyageurs, de nombreux habitants ont une nouvelle fois plébiscité l’opération train à 1€ pour profiter de leur dernier week-end avant la rentrée. Depuis le lancement de cette opération, c’est la plus forte fréquentation jamais enregistrée ! Mois après mois, les chiffres confirment l’engouement des citoyens pour le train, lorsque les prix sont accessibles.
A cette rentrée, j’ai souhaité proposer une nouvelle mesure forte : la gratuité des trains et des cars à nos jeunes de 12 à 26 ans, à partir de janvier 2024. C’est une vraie révolution pour répondre à leurs envies de se déplacer à moindre et de manière plus écologique.
Ces mesures sont la concrétisation de mon ambition pour le ferroviaire : plus nous pourrons accueillir de voyageurs dans nos trains, plus nous pourrons réduire les émissions carbones, tout en préservant le pouvoir d’achat de nos concitoyens grâce à une politique tarifaire très avantageuse »,a notamment déclaré Carole Delga, présidente de la Région Occitanie.
Le prochain week-end à 1€ se déroulera les 7 et 8 octobre 2023. Les billets seront disponibles à la vente à compter du 27 septembre.
Alors que le volet mobilités du CPER 2023-2027 est actuellement en cours de discussion, Carole Delga, présidente de la Région Occitanie, et Laurent Wauquiez, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, appellent le gouvernement à revoir son investissement pour les lignes ferroviaires de l’Aubrac (Béziers/Clermont-Ferrand) et des Cévennes (Nîmes/Clermont-Ferrand). Le financement de 100M€prévu aujourd’hui par l’Etat, très loin des travaux estimés à 600 M€ par SNCF Réseau, sera clairement insuffisant pour sauvegarder les deux lignes, pourtant essentielles à la fois pour le transport de marchandises et pour offrir aux habitants une alternative à la voiture.
Les deux présidents de Région alertent sur l’urgence de la situation.
Pour Carole Delga :«Alors qu’avec Laurent Wauquiez nous réclamons, depuis plusieurs années déjà, que l’Etat joue pleinement son rôle pour mener à bien des travaux de sauvegarde pérennes des lignes de l’Aubrac et des Cévennes, la menace de fermeture de tout ou une partie du H lozérien est réelle. Les investissements d’urgence demandés à SNCF ne font que reporter le problème à court terme. Nos Régions font déjà bien plus que leur part ; en Occitanie, ce sont72M€ qui ont été mobilisés pour sauver ces deux lignes du réseau national. Traversant 9 départements, elles sont essentielles pour l’économie, la vitalité et l’attractivité de nombre de nos villes moyennes et de nos communes rurales. Sauf à revenir 150 ans en arrière alors que le train est pourtant l’avenir des mobilités.A l’heure où chaque action compte pour répondre au réchauffement climatique, où des ambitions sont affichées en faveur du ferroviaire, nous attendons des actes :le gouvernement doit être au rendez-vous».
Pour Laurent Wauquiez : « Face au délitement d’une partie de notre réseau ferroviaire, et à l’impérieuse nécessité de conserver dans nos territoires des lignes structurantes, l’action de l’Etat est aujourd’hui un impératif auquel il ne peut plus se soustraire. Avec Carole Delga, nous l’avons conjointement alerté sur les risques d’une fermeture des lignes de l’Aubrac et des Cévennes. Les Régions ont pris leur part : pour faire face à la grande vétusté de l’infrastructure. Dans le cadre du Plan de sauvetage (2016-2020) et du plan de relance (2021-2022), la Région a financé ces lignes respectivement à hauteur de 13 M€ pour l’Aubrac et 16.8 M€ pour le Cévenol. Il appartient aujourd’hui à l’Etat d’agir en responsabilité et d’assurer le financement des travaux de sauvegarde, et donc la pérennité, de ces lignes essentielles à nos territoires».