Une exposition consacrée à Hervé Di Rosa à Lisbonne

 

Un événement ! L’exposition “Archipelago” présentée au MAAT, le Musée d’Art, Architecture et Technologie de Lisbonne et consacré à l’oeuvre de Hervé Di Rosa, a été inaugurée hier soir en présence de l’artiste sétois et du maire de Sète, François Commeinhes.

Figure incontournable de la scène artistique française, Hervé Di Rosa, créateur du Musée International des Arts Modestes en 2000, dans sa ville de Sète où il a grandi, vit à Lisbonne depuis 2013.

L’exposition invite les visiteurs à s’immerger dans son “archipel”, à arpenter les chemins de traverses empruntés par l’artiste nomade et à découvrir des formes de création qui ont parfois pu être rejetées aux marges de l’art et qui trouvent aujourd’hui une juste reconnaissance.

Cette exposition d’envergure internationale, ouverture sur l’Europe, pont entre les différentes culture, s’inscrit tout naturellement dans la dynamique de la candidature portée par Sète et Montpellier au titre de capitale européenne 2028.

 

Exposition « Nature humaine » de Baptiste Loprieno du 8 au 23 avril 2023 à l’espace Saint-Ravy

 

L’Espace Saint-Ravy a le plaisir d’accueillir l’artiste Baptiste Loprieno, diplômé de l’Ecole Supérieure d’Art et de Design de Grenoble en 2015. Son travail questionne notre rapport avec la Nature au travers de la sculpture mais aussi de la photographie et de la peinture. Il révèle ainsi notre manière d’interagir avec le vivant qui nous entoure, oscillant entre préservation et destruction.
Exposition « Nature humaine » de Baptiste Loprieno du 8 au 23 avril 2023 à l’espace Saint-RavyVoir l'image en grand

Vernissage vendredi 7 avril 2023 à 18h30

Par différentes techniques, Baptiste Loprieno, invite le visiteur à se questionner sur son rapport à la Nature, comme quelque chose dont il fait partie et non à quoi il est étranger ou supérieur.

Entre symbiose et destruction, le travail de l’artiste porte la nature vers l’état d’œuvre, alors protégée, dont il révèle la fragilité. La délicatesse avec laquelle il traite les racines fines sur la toile, ou les moulages de coraux, évoque quelque chose de solennel.

"En ne contrôlant pas totalement le processus, je laisse [la nature] s'exprimer, s'étendre et prendre possession de l'espace. Ces racines mises à nu nous apparaissent alors, presque dans un rapport à l'intime, comme les veines de la toile, figées dans le temps." Baptiste Loprieno

« J’aimerais créer un questionnement, une réflexion, ou tout simplement planter une graine dans votre esprit qui pourrait changer votre approche du sujet et votre propre impact sur cette perception de ce qui vous entoure. » Baptiste Loprieno

Biographie

Baptiste Loprieno est diplômé d’un master DNSEP de l’Ecole Supérieure d’Art et de Design de Grenoble en 2015. Il enseigne aujourd’hui en Design d’Espace à Lattes depuis 2020. L’artiste est lauréat du concours première œuvre COGEDIM, pour la création d’une sculpture pérenne dans un bâtiment d’habitation. Il a également reçu un prix pour le concours Przecieki Sztuki, pour une installation artistique dans le parc Staromiejski dans la ville de Lodz en Pologne. Son travail a également été présenté dans plusieurs expositions personnelles et collectives en France et à l’étranger ainsi qu’à la Biennale de Design de Saint-Etienne.

Pour plus d’informations

Site web

Instagram : baptiste.loprieno

Exposition Uni'sons "Y a pas bon les clichés"

  • Du 10 mars 2023 au 29 juillet 2023 

L’exposition « Y’a Pas Bon Les Clichés », conçue par Ali Guessoum, artiste parisien contemporain, propose, avec justesse et humour, une vision décalée des stéréotypes les plus répandus en France grâce au détournement d’affiches, d’objets publicitaires et de codes graphiques. Combinant création artistique, histoire et codes culturels populaires, cette exposition questionne, interpelle et engage un dialogue essentiel.
 
 
Exposition Uni'sons "Y a pas bon les clichés"Voir l'image en grand

Informations pratiques

Du 10 Mars au 29 Juillet 2023

Vernissage de l’exposition – Tout public : Jeudi 9 mars 2023 - 18h3O

Horaires et jours d’ouverture :

  • Du mardi au vendredi de 14h30 à 18h
  • Le samedi de 11h à 18h

Entrée libre

Visite commentée sur rendez-vous auprès de Malika Aboubeker : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. / 04 99 77 28 09

Spécial scolaire à destination des collégiens et des lycéens :

  • Visite guidée de l’exposition avec la médiatrice
  • Visionnage d'archives numérique et quiz éducatifs autour de l'exposition
  • Dossier pédagogique de l’exposition fourni aux enseignants

Pour plus d'information, contacter Chloé Didier : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Accès :

L’Art est Public
475 avenue du Comté de Nice
34080 Montpellier

« Climat et biodiversité : c’est chaud ! », une exposition sur le changement climatique à télécharger librement !

 

Disponible en libre téléchargement et faisant écho au rapport du GIEC de 2021, cette exposition pédagogique à destination des scolaires mais aussi du grand public a pour objectif de faire comprendre l’impact du changement climatique sur les êtres vivants.
« Climat et biodiversité : c’est chaud ! », une exposition sur le changement climatique à télécharger librement !Voir l'image en grand

Dans le cadre de la convention de partenariat avec le Centre d’écologie fonctionnelle & évolutive (CEFE) et le Centre national de la recherche scientifique (CNRS), la ville de Montpellier est partenaire de l'exposition « Climat et Biodiversité : c'est chaud ! », un travail collaboratif impliquant des scientifiques d'INRAE, du CNRS, de l'Université d'Aix Marseille, mais aussi des associations, des collégiens, des communicants.

Les questions abordées :

  • comment le changement climatique affecte le cycle de vie annuel des plantes et des animaux,
  • les conséquences écologiques, agronomiques, économiques et sanitaires que cela génère pour les êtres humains,
  • les conséquences que cela génère sur l’ensemble des êtres vivants : croissance, productivité, reproduction, survie, répartition géographique…
  • comment chaque citoyen peut contribuer à son échelle à la recherche scientifique dans ce domaine en participant aux programmes de sciences participatives tels que l’Observatoire des Saisons (en plaine) et Phenoclim (en montagne).

En savoir plus

Télécharger l’exposition (.pdf)

Exposition "Camargue nature"

À partir du mercredi 25 janvier 2023, le Parc de Lunaret présente l'exposition "Camargue nature", proposée par Thierry Vezon !

 Caméra, Ouverture

Un ancrage local

Thierry Vezon est un photographe de nature indépendant résidant dans le Gard. Il se consacre à la photographie depuis 2004 et arpente ses lieux de prédilection situés dans le sud de la France : le Languedoc, la Camargue et les Cévennes sont souvent mises à l’honneur dans ses clichés.

Spécialisé dans la photographie de faune et de paysage, il passe de longues heures à l’affût, attendant patiemment le bon moment pour obtenir la meilleure prise de vue. Cette méthode discrète de photographie lui permet de toujours respecter le milieu naturel où il se trouve et les espèces qui y vivent.

Pratiquant depuis un certain temps la photographie aérienne, il offre à contempler des paysages époustouflants vus du ciel.
L’exposition « Camargue nature » en est un exemple avec ses clichés de marais et de salins semblant sortir tout droit de l’imagination d’un peintre. Nous redécouvrons également au travers de son objectif une nature proche, avec les flamants roses que les montpelliéraines et montpelliérains connaissent bien.

Cette exposition dépeint avec sensibilité les interactions humains-nature et les trésors fragiles qu’héberge la Camargue.

Coup de projecteur sur un milieu insolite

Souvent associée à son patrimoine culturel lié aux salins et à l’élevage de taureaux et de chevaux, la Camargue recèle également une grande richesse animale et végétale.
Cette vaste zone humide encadrée par le delta du Rhône et la mer Méditerranée est classée comme Parc naturel régional depuis 1970 !

Lieu de transition entre les terres et la mer, la Camargue présente de nombreux milieux contrastés allant du littoral sableux et graus salés aux sansouires et marais d’eau douce.
Elle héberge ainsi de nombreuses espèces animales, notamment des oiseaux qui s’y alimentent, migrent et nichent.

Depuis l'Antiquité, les humains ont mis en culture le delta du Rhône et s’y sont installés en modelant le paysage à l’aide de digues et en adaptant leurs activités aux conditions de vie particulières des milieux saumâtres.
Cette richesse si singulière est malheureusement mise en péril par les conséquences du changement climatique d’origine humaine, notamment la montée du niveau de la mer.

Rendre compte de la beauté de ces milieux menacés et proches de nous est capital pour sensibiliser et lancer des actions en faveur de leur conservation.

Précisions sur l'exposition

Exposition de plein-air de 32 visuels de grandes dimensions, imprimée par le service pédagogique du Parc de Lunaret. Elle est implantée juste après l’île aux singes.

Localisation des images : Aigues-mortes, Pont de Gau, le Grau du Roi, Salins de Giraud.

Le What a Trip présente une expo à la Maison des relations internationales en relation avec son festival

 

 Un témoignage de l’enfer de la route de l’exil

 

« RENAÎTRE » est une exposition itinérante, présentée à LA MAISON DES RELATIONS INTERNATIONALES NELSON MANDELA de Montpellier du 6 au 24 mars 2023.

 

Initiée par la galerie Talmart, à Paris, en janvier 2022, sous le commissariat de Marie Deparis-Yafil, l’exposition se poursuivra en France, en Tunisie, en Casamance (Sénégal). « RENAÎTRE » nous plonge dans l’histoire personnelle, au cœur du travail pictural de l’artiste casamançais Yancouba Badji.

 

basamCapture d’écran 2023-02-28 165700À travers une quinzaine d’œuvres, réalisées entre 2017 et 2021, en Tunisie, au Sénégal et en France, l’artiste nous offre un des premiers témoignages artistiques de l’enfer enduré sur les routes migratoires. Une vie romanesque et tragique. Yancouba Badji est né en Casamance, au sud du Sénégal, il y a 42 ans.

Dès l’enfance, il se passionne pour la peinture, même si sa grand-mère lui interdit de peindre au nom de la religion musulmane qui proscrit la représentation de la figure humaine. A 17 ans, il part vivre en Gambie et se forme au métier de frigoriste. En août 2016, menacé par la dictature de Yaya Jammeh, il décide de rejoindre le Maroc mais se retrouve vite embarqué pour la Libye. Dans le Sahara, abandonné par son passeur, il traverse le désert à pied, puis vendu par un passeur en Libye. Neuf mois d’enfer, de prisons en camps de rétention... Après trois tentatives de traversée de la Méditerranée vers l’Europe, son Zodiac à la dérive est recueilli, le 27 mai 2017, par la marine tunisienne. Dans le Sud tunisien, il rencontre Sophie Bachelier et Valérie Malek, en repérage pour tourner un film dont il devient le protagoniste. Après plusieurs mois, grâce à sa peinture et l’équipe du film Tilo Koto, Yancouba Badji obtient un visa Talent lui permettant de venir légalement en France. Il peut alors démarcher les galeries d’art à Paris. Des tableaux puissants qui racontent l’enfer des routes migratoires. « Un témoignage précieux, rare, urgent, vital et fiévreux, une œuvre de résilience, mais aussi la peinture prometteuse d’un artiste émergent, brillant et singulier...

Il y a chez Yancouba Badji une force incroyable qui le pousse à créer pour résister à la destruction, faire acte de vie, de survivance, avec le sentiment profond d’une nécessité de témoigner, de restituer les images de l’inimaginable. Pour qui ? Pour ses compagnons d’infortune, ses compatriotes, pour nous qui découvrons ici la destinée tragique et bien réelle de milliers d’humains englués dans les filets d’une histoire géopolitique qui les dépasse. » Marie Deparis, commissaire d’exposition, 2023

 

Exposition visible du 6 au 24 mars (du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 14h à 17h) à la MRI de Montpellier.

RENAÎTRE, Briser le silence de l’exil Briser le silence de l’exil et témoigner de la violence des routes clandestines

.Le festival What a trip !, la Maison des Relations Internationales Nelson Mandela et l’antenne héraultaise de SOS MÉDITERRANÉE présentent l’exposition « RENAÎTRE » de l’artiste Yancouba Badji et le film « TILO KOTO » réalisé par Sophie Bachelier et Valérie Malek.

A propos de TILO KOTO :

Tourné sur la route de l’exil, entre la Tunisie et la Casamance, c’est l’histoire du Casamançais Yancouba Badji, un homme brûlé dans sa chair et son âme par un enfer qu’il sublime par la peinture. Mention spé- ciale au Festival du film africain, Louxor 2021, Grand Prix du Festival Curieux Voyageurs, Saint-Etienne 2021. Prix du public, au Festival Interférences Lyon 2020, Grand Prix du Jury au What a Trip Festival !, à Montpellier, en 2022. Sortie nationale en salles en 2022. De pays en pays, les personnes migrantes sont victimes de rackets, de tortures, d’esclavage. Pour parler de cette traite internationale, alimentée par les guerres, l’externalisation des frontières décidée par l’Eu- rope, les défaillances politiques de part et d’autre de la Méditerranée, les réalisatrices ont choisi d’articuler le film autour d’un homme dont le témoignage et la peinture sont particulièrement forts et engagés : Yancouba Badji.

 

Projections du films Tilo Koto au Diagonal Capitole (Montpellier) : - Jeudi 2 mars à 10h - , en présence de Sophie Bachelier, co-réalisatrice, et de SOS MÉDITERRANÉE. - Dimanche 12 mars à 11h15 - Séance suivie d’une discussion animée par Rémy David, professeur de Philosophie à Montpellier et directeur de programme au CIPH (Collège International de Philosophie) et Vincent Marie, professeur de cinéma et d’histoire, cinéaste, en présence de Sophie Bachelier, Yancouba Badji et SOS MÉDITERRANÉE.

Le Musée Fabre à Montpellier est heureux de proposer aux visiteurs une importante exposition monographique dédiée à l'artiste Djamel Tatah

Le Musée Fabre à Montpellier est heureux de proposer aux visiteurs, du 10 décembre 2022 au 16 avril 2023, une importante exposition monographique dédiée à l'artiste Djamel Tatah. Cet événement réunit non moins d’une quarantaine de toiles au format souvent monumental en s’attachant à mettre en lumière, au sein de cinq sections thématiques, la singularité d’une œuvre qui confère un rôle majeur à la question de la théâtralité. Des peintures historiques y dialoguent avec des œuvres récentes, réalisées spécialement pour l’occasion.

Le Pavillon Populaire à Montpellier

 

Le Pavillon Populaire est un espace d'art photographique ouvert gratuitement au public. Il affiche une programmation de haut niveau, en présentant les œuvres d’artistes de notoriété nationale et internationale. Trois expositions en moyenne s'y déroulent chaque année.

 

« La surface et la chair, Madame d'Ora, Vienne-Paris, 1907-1957»

Exposition à découvrir du 18 février au 16 avril 2023

Sous le nom de Madame d'Ora, Dora KALLMUS (1881-1963) fut une photographe renommée, travaillant comme portraitiste mondaine d'abord à Vienne, alors centre culturel majeur et laboratoire de la modernité en Europe, puis dans le Paris des Années folles.

De son portrait du peintre Gustav KLIMT en 1908 jusqu'à celui de Picasso en 1958, utilisant les techniques les plus modernes, elle traite de nombreux sujets au fil d'une carrière extraordinaire de plus de 50 ans.

Précurseure, elle est en 1908, l'une des premières femmes à ouvrir un studio de photographie à Vienne. Les aristocrates, les actrices et les créateurs de mode apprécient son intuition artistique, son talent pour saisir la personnalité de ses modèles, pour agencer les vêtements et les accessoires, et bientôt de nombreux magazines publient régulièrement ses images.

C'est en 1925 qu'elle s'installe à Paris, où elle est immédiatement appelée par les maisons de haute couture comme Balenciaga et Chanel pour photographier les tenues élégantes portées par Tamara de Lempicka, Joséphine Baker et beaucoup d'autres. Figure majeure de la scène artistique, elle réalise de nombreux portraits d'atelier des personnalités en vogue, qu'elle côtoie dans la haute société de son temps.

Mais la guerre vient bouleverser sa vie et son travail. Juive convertie, elle perd son studio parisien pendant l'Occupation, ce qui la contraint à se cacher en Ardèche durant plusieurs années au cours desquelles sa famille et ses amis sont persécutés. Retournant à Paris après 1945, ayant tout perdu, elle porte alors un regard aiguisé mais empathique sur les victimes de la guerre, et beaucoup plus distant sur le glamour et l'argent.

Des éblouissements aux temps les plus sombres, des artistes d'avant-garde aux réfugiés démunis, jusqu'à l'étonnant travail métaphorique sur les abattoirs parisiens, les portraits de Madame d'Ora racontent de manière saisissante les bouleversements de la première moitié du XXe siècle.

L'exposition présentera des collections de tirages vintage de musées de Vienne, Linz (Autriche), Hambourg, Berlin (Allemagne), et Paris, avec un important fonds documentaire illustrant le contexte historique.

Présentation du Pavillon Populaire

Vue d'expositionVoir l'image en grand Vue d'exposition © NFLe Pavillon Populaire est un équipement municipal d'expositions photographiques de la Ville de Montpellier, ouvert gratuitement au public. Il affiche une programmation de haut niveau en exposant des artistes de renom tels que Brassaï, Bernard Plossu, Patrick Tosani ou encore Tuggener.

Sous la direction artistique de Gilles Mora, avec pour principe l’invitation de commissaires et d’artistes nationaux et internationaux autour de thématiques établies, Montpellier se positionne ainsi parmi les tous premiers lieux d’exposition photographique contemporaine, en proposant des expositions entièrement créées pour le Pavillon Populaire. Ces rencontres sont pour la plupart des premières nationales voire internationales.

Depuis, avec trois expositions par an, le Pavillon Populaire a réussi à fidéliser un public nombreux, créant une forte attente.

Coordonnées

Esplanade Charles de Gaulle — 34000 Montpellier
T +33 (0)4 67 66 13 46

Horaires d'ouverture

Du mardi au dimanche (sauf 25 décembre, 1er janvier et 1er mai)

  • Hiver : 10h - 13h et de 14h - 18h
  • Eté : 11h - 13h et de 14h - 18h

Visites guidées de groupe

Réservations obligatoires par mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Entrée libre et gratuite pour tous les publics
Accessible aux personnes en situation de handicap

Après l'exposition "Fait Maison" présentée en 2000, le MIAM présente "Fait Machine" à partir du 16 février 2023

 

FAIT MACHINE 
 
du 17 février au 12 novembre 2023
 
Musée International des Arts Modestes 
Sète
 
Après l'exposition "Fait Maison" présentée en 2000, le MIAM va présenter "Fait Machine" une exposition consacrée aux formes du digital et la transformation du code en matière, ou comment les artistes se sont emparés des outils numériques, ont détourné procédés et machines pour créer leurs oeuvres.
 
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Après l'exposition "Fait Maison" présentée en 2000, le MIAM  présenter "Fait Machine"  à partir du 16 février 2023
Vidéo de présentation en téléchargement...
 
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Poursuivant la réflexion engagée par Miguel Chevalier et Michel Paysant, artistes transdisciplinaires développant un travail convoquant art, technologie et sciences, les commissaires de l’exposition, Margherita Balzerani et Noëlig Le Roux, ont rassemblé les créations d’une génération d’artistes donnant au code une forme matérielle et tangible.
 
L’exposition Fait Machine témoigne de la diversité des recherches engagées par ces créateurs recourant aux technologies de l’impression 3D en particulier. Générant à partir du code une multiplicité de formes, ces artistes recourent aussi à une variété de matériaux n’hésitant pas à les mêler les uns aux autres (céramique, porcelaine, polymères naturels, matières plastiques, matériaux composites …). dabyIMG_20230215_142422
 
L’exposition rend aussi compte du tournant technologique qui s’est opéré ces vingt dernières années avec l’invention d’outils et de processus de fabrication ouverts au plus grand nombre. L’essor du prototypage numérique, la réduction du coût des machines (imprimantes 3D, découpeuses laser, fraiseuses numériques…) et leur mutualisation, ainsi que la mise en commun des savoir-faire, ont de surcroît permis un développement sans précédent de nouvelles formes.
Cette popularisation et ses effets sur les mécanismes de production et sur la création elle-même, soutenue par le développement des ateliers collectifs et partagés promus par les FabLabs et les Makers, est l’un des axes exploré par l’exposition.
 
 
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Fait machine, se décompose en deux volets qui occupent chacun l’un des deux niveaux de l’espace d’exposition du MIAM : « Le laboratoire » au rez-de-chaussée et « Le fil du code » au premier étage.
 
Les artistes de l’exposition(liste non définitive) :
Faig Ahmed, Appropriate Audiences, Berdaguer et Péjus, Arnaud Borde, Elvire Blanc Briand, Yisha Cai, Miguel Chevalier, Mathilde Dumont, Olivier Van Herpt,
Raphaëlle Kerbrat, Laureline Galliot, Jonathan Keep, Inès Lavialle, Jessica Lajard,
Ludovic Mallegol, Varvara & Mar, Pit Molling, Michel Paysant, Boryana Petkova,
Noémie Pilo, Camille Reidt, Andrea Rodriguez-Vial, Philipp Schaerer et Reto Steiner, Antoine Schmitt, Inès Silberman, Jeanne Vicerial.

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LE LABORATOIRE_-_-_-_-_-_-

 
VOLET 1 : Le Laboratoire
Ce premier chapitre est dévolu à la recherche, aux expérimentations et aux processus de fabrication.
 
aaaafaitCapture d’écran 2022-12-14 091827Il expose notamment les recherches du Laboratoire de l’Ecole Nationale Supérieure d’Art de Limoges, le CCE / Céramique Comme Expérience, créé en 2015 et conduit par Michel Paysant, Guy Ménard, Arnaud Borde et Ludovic Mallegol, avec notammentdes oeuvres de Camille Reidt, Inès Silberman, Yisha Cai, Mathilde Dumont, Laure Giraudaud, Amandine Maillot, Béatrice Delaunay, Pierre-Emmanuel Coquet, Andrea Rodriguez Vial, Marie Allo, Elvire Blanc Briand, Inès Lavialle, Jessica Lajard.
 
Une attention particulière y est aussi portée sur les pratiques de certains artistes, invités intervenant au CCE, comme Jonathan Keep et Miguel Chevalier, ou développant dans leur travail une recherche comparable dans la matérialisation du code comme Olivier Van Herpt et son imprimante céramique 3D, ou Appropriate Audiences et leurs machines à tatouage mises en marche le temps de performances saissantes.

Cette section expose aussi différentes formes de transcriptions : celles de données en matière opérées par Boryana Petkova à partir d’enregistrements de respirations et de pulsations, ou à partir d’ondes WIRELESS chez Raphaëlle Kerbrat, ou encore la traduction poétique de Noémie Pilo d’Haïkus en mètres étalons ciselés dans une pierre de Doura, ou celle de Berdaguer et Péjus des poèmes de Kathy Acker et Jack Spicer prononcés en langue « martienne » et solidifiée par les artistes en sculpture imprimée.
 
 
 
_-_-_-_-_-_-LE FIL DU CODE_-_-_-_-_-
 
VOLET 2 : Le fil du code
L’exposition se poursuit sur la mezzanine au prisme du fil : de la carte perforée à l’origine de la mise en forme de lignes de code en matière – utilisées en particulier dans les métiers à tisser à partir du XVIIIe siècle –, aux circuits imprimés et aux filaments des impressions 3D.
 
Ce chapitre présente notamment le cabinet de toilettes fantomatique à échelle 1 de Philipp Schaerer et Reto Steiner. Une impressionnante installation dont les éléments ont été dessinés et matérialisés grâce à un stylo 3D à filament. Le fil est aussi au cœur de plusieurs tricoteuses numériques "faites maison". Celle conçue par Jeanne Vicérial produit de saisissants "tricotissages" de fils noirs, tandis que celle imaginée par le duo Varvara & Mar déploie dans l’enceinte du MIAM la progression toute en couleur de sa production. En regard, l’impressionnant tapis de Faig Ahmed, "Oiling," 2012, joue quant à lui du détournement de techniques traditionnelles et des altérations du code numérique.
 
 
Les visiteurs découvrent aussi dans cette section un environnement pensé tout spécialement par Laureline Galliot pour accueillir une sélection de ses dessins et peintures sur tablette numérique, de ses impressions digitales sur papier ou tissu, et de ses productions 3D en céramique. A l’horizon, une cascade de particules de pixels mues par des algorithmes génératifs, créée par Antoine Schmitt projette son flux infini et irrégulier en une ondée blanche hypnotique.

A travers ce parcours en deux volets, les visiteurs découvrent une partie de l’étendue des recherches et des expérimentations menées par les artistes dans la matérialisation du code informatique, autant que la diversité des processus de fabrication et des formes produites.
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* L'exposition " Fait Maison" réunissait une quarantaine d’artistes contemporains dont les créations intègraient des objets domestiques ou ménagers dans un environnement familier
 
 
Commissariat assuré par Margherita Balzerani et Noëlig Le Roux
Sur une proposition et avec le concours de Miguel Chevalier et Michel Paysant
Sous la conduite de Françoise Adamsbaum, Directrice
 
 
Informations pratiques
Musée International des Arts Modestes
23 quai Maréchal de Lattre de Tassigny - 34200 Sète - France

+33 (0)4 99 04 76 44
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. - www.miam.org
 
 
 
 
 
 
Heures d’ouvertures :
-du -1er octobre au 31 mars : du mardi au dimanche de 9h30 à 12h00 et de 14h00 à 18h00.

Visites guidées (minimum 10 personnes) sur réservations.
-du 1er avril au 30 septembre : tous les jours de 9h30 à 19h00.
Visites guidées du lundi au vendredi à 14h30 et à 16h00, groupes sur réservations.
Fermetures annuelles : 1er janvier, 1er mai, 1er novembre et 25 décembre

Tarifs :
Adultes : 5,60 € - Etudiants, 10-18 ans : 2,60 €
Groupes de plus de 10 personnes : 3,60 €
-Moins de 10 ans, demandeurs d’emploi, visiteurs handicapés, groupes scolaires sétois, premier dimanche du mois : gratuit
 
LA PETITE ÉPICERIE (service pédagogique du MIAM) propose des ateliers de pratiques artistiques destinés à tous. Rens. inscriptions, tarifs : +33(0)4 99 04 76 46 ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.