UNE EXPO AUTOUR DES FRUITS ET DES LÉGUMES

L’exposition s’inscrit dans un projet au long cours de socialisation du patrimoine écrit inscrit dans la démarche de candidature de Montpellier comme Capitale Européenne de la Culture 2028. Il sera mis en œuvre chaque année, sur une thématique différente, induisant la participation de témoins retenus sur trois critères (localité, innocence patrimoniale et communauté d’intérêt avec les documents présentés).
Cette année, le Département du Patrimoine Écrit et Graphique (DPEG) du Réseau des médiathèques a choisi la thématique du voyage.
L'exposition permettra au public de vivre l’Odyssée avec Ulysse, traverser la Terre du Milieu avec le Hobbit, partir à l’aventure sur un âne avec Don Quichotte, découvrir les temples hindous avec le capitaine de frégate Doudart de Lagrée, parcourir la carte du Tendre avec Madeleine de Scudéry, prendre le train dans les Gorges du Tarn, danser la maraca au Brésil, dessiner avec Colette Richarme, entrer dans la cité interdite de Lhassa avec Alexandra David-Neel pour finir au paradis avec Dante Aligheri, entre autres étapes.
Au fil de l’exposition, le public se laisse embarquer pour des voyages mythiques, initiatiques, dans le temps, à la rencontre de l’autre…
Les trésors des réserves de la médiathèque centrale Émile Zola forment une joyeuse bande, haute en couleurs, et toute en différences. Dans cette aventure-ci, voici des livres de toute époque, des photographes, des affiches, un curieux parapluie anglais qui se transforme en globe, une valise unique et tout un mur de cartes postales. Tout heureux à l’idée de rencontrer les visiteurs, ils ont souhaité profiter de leur exposition au public pour inviter et présenter d’autres camarades : des œuvres exceptionnelles du musée Fabre, des objets issus de collections particulières ou encore des planches originales de bande dessinée.
Les trésors patrimoniaux du Réseau vous appartiennent : venez les découvrir !
Chaque année, le Département du Patrimoine Écrit et Graphique vous donne rendez-vous avec ses trésors. En 2023, nous sommes invités à partir « En Voyage ! XVe-XXIe s. ».
Cette exposition, présentée à la médiathèque centrale Émile Zola du mercredi 1er février au vendredi 31 mars, repose en partie sur un dispositif participatif qui a bénéficié d’un partenariat avec le festival What a Trip ! et la librairie La Géosphère. Le musée Fabre et la galerie Daniel Maghen (Paris) ont également concouru par le biais d’un prêt d’œuvres.
Au fil de l’exposition, laissez-vous embarquer pour des voyages mythiques, initiatiques, dans le temps, à la rencontre de l’autre…
Installé depuis 2019 à Montpellier, Djamel Tatah, né en 1959 à Saint-Chamond, formé à l’École des beaux-arts de Saint-Étienne, élabore depuis les années 1980 une peinture d’une grande sobriété, qui place la figure humaine, évanescente, au cœur de profonds aplats colorés.
L’exposition du musée Fabre, composée d’une quarantaine d’œuvres au format souvent monumental, s’attache à mettre en lumière, au sein de cinq sections thématiques, la singularité de l’œuvre de Djamel Tatah, qui confère un rôle central à la question de la théâtralité. Des toiles historiques y dialoguent avec des toiles récentes, réalisées spécialement pour l’exposition.
Héritier de l’art de la couleur des maîtres du Colorfield américain, l’œuvre des débuts de Djamel Tatah se réfère aux origines de la représentation picturale, que ce soit sur le plan de la primitivité du support (un assemblage de planches de bois qu’il conserve jusqu’en 1996) ou de « l’archaïcité moderne » de ses compositions.
De frontales et hiératiques, Tatah évolue progressivement, suite à son passage à l’huile sur toile, vers des figures marquées par une forte gestualité. Inspiré par les corps en mouvement des danseurs, Tatah développe un ensemble d’œuvres mettant en évidence l’abstraction des figures, suspendues dans l’espace monochrome de ses toiles. En lévitation et extraites de tout contexte, elles vont jusqu’à signifier une « forme de disparition de l’être » que l’artiste tente de capter au sein de sa peinture.
Les visiteurs seront accueillis lors du vernissage par une performance qui sera une entrée dans son univers, comme un moyen d’y accéder et de s’y perdre. Janna Zhiri, qui se perçoit comme « histoirienne », imagine des dialogues venant explorer la solitude, l’injustice ou encore la douleur et la sidération liées à la maladie. Puisqu’elle crée des espaces où tout est possible, elle cherche à comprendre l’incompréhensible. C’est aussi un appel à la révolution par le cœur que l’artiste émet puisqu’elle s’intéresse aussi à l’intensité du romantisme, du non-romantisme, aux histoires d’amour toujours romanesques, torturées ou tortueuses. Son travail plastique qui prend la forme de rouleaux de pastels est comme des chroniques de rêves, de cauchemars éveillés éclatés sur le papier dans un heureux hasard. Ils occupent l’espace comme des installations.
« Mon univers, c’est celui de l’imprévu et des aventures. J’aime l’enchantement et me dire que je crée un décor d’Alice aux Merveilles. Le pastel est mon bonheur par sa texture sensuelle. Jamais je ne fais de dessins au préalable ou à-côté, mes dessins sont le fruit de recherches à même le dessin final. De sorte que dans chacun de mes dessins, se glisse le brouillon. Certaines personnes ont des voix dans la tête, j’ai des images. Elles sont lointaines dans le cerveau, celles qui me rassurent où me pétrissent. Pour cet espace, j’ai envie que le spectateur soit intrigué de voir un lieu rempli de couleur, l’impression d’un appel à l’imaginaire, une immersion chimérique. » Janna Zhiri
Janna Zhiri est diplômée de la Villa Arson, Ecole Nationale Supérieure d’Art de Nice. Son travail a été montré dans les expositions collectives au DOC (Paris), à la Fondation Francès (Paris), au MAC (Lyon), et à la Galerie Georges Philippe & Nathalie Vallois (Paris). Elle entame un cycle « d’artiste-chercheureuse » au Post-diplôme de l’Ecole Supérieur d’Art Clermont-Métropole, au sein de la Coopérative de Recherche et travaille sur le hacking créatif et l’archivage des oralités.
www.jannazhiri.com
@jannazhiri
Du 10 décembre 2022 au 16 avril 2023, le Musée Fabre à Montpellier propose une importante exposition monographique dédiée à l'artiste Djamel Tatah. Composée d’une quarantaine d’œuvres, l’exposition "Djamel Tatah, le théâtre du silence" dévoile différents moments de la carrière de l’artiste, selon une approche thématique qui explore plusieurs composantes conceptuelles de son œuvre, nourrie de philosophie et d’histoire des arts – de la peinture jusqu’à la danse, le théâtre et le cinéma –. Djamel Tatah prélève dans un répertoire d’images photographiques tant personnelles qu’issues de l’actualité, ou de reproduction d’œuvres, des figures, des attitudes singulières.
" Formé à l'école des beaux-arts de Saint-Étienne et installé à Montpellier depuis 2019, Djamel Tatah élabore depuis les années 80 une peinture d'une grande sobriété, qui place la figure humaine, évanescente, au cœur de profonds aplats colorés. L'œuvre de Djamel Tatah interroge notre présence au monde, le rapport empathique à l'humanité qui nous entoure. Pour sa grande exposition hivernale, le musée Fabre a souhaité mettre à l’honneur l’oeuvre de Djamel Tatah, artiste majeur de la scène française et installé depuis 2019 à Montpellier, ville méditerranéenne avec laquelle il a de nombreuses attaches.
Tout aussi pictural que poétique, son travail confronte la figure humaine esseulée à de puissants aplats colorés, au sein de panneaux de grand format qui entrent en dialogue les uns avec les autres. Sa création se nourrit de l’histoire de l’art et des maîtres, longuement contemplés dans les galeries des musées, notamment celles du musée Fabre, qu’il fréquente assidument. Jouant sur la répétition, impliquant le visiteur, les toiles de Djamel Tatah opèrent tel un théâtre silencieux, qui met en scène notre condition humaine partagée dans sa plus pénétrante universalité.
Présenter l’œuvre de cet artiste permet au musée Fabre et à la Métropole de Montpellier d’affirmer l’importance et la force de la culture comme source de dialogue, et d’assumer son rôle d’accueil de la création vivante dans un territoire qui s’est donné comme engagement majeur l’hospitalité à l’égard des artistes en leur garantissant leur liberté de création, facilitant ainsi les rencontres entre ces derniers et les publics dans toute leur diversité." Michaël DELAFOSSE, Maire de la Ville de Montpellier, Président de Montpellier Méditerranée Métropole
Du 10 décembre 2022 au 16 avril 2023
En savoir plus sur l'exposition "Djamel Tatah, le théâtre du silence"