Pass'Âge des arts, une exposition d'Edmond Leenhardt : architecte montpelliérain, du 26 octobre au 26 novembre 2023

 

Le tiers-lieu solidaire et culturel « Pass’Âge des arts » situé au sein de l’EHPAD Françoise Gauffier, qui vient de recevoir le Territoria d’or dans le domaine Culture, accueillera l’exposition « Edmond Leenhardt : architecte montpelliérain » du 26 octobre au 26 novembre 2023.
 
Pass'Âge des arts, une exposition d'Edmond Leenhardt : architecte montpelliérain, du 26 octobre au 26 novembre 2023Voir l'image en grand

L’exposition a été réalisée par le Conseil d’Architecture d’Urbanisme et de l’Environnement de l’Hérault (CAUE 34) sous la direction de Michèle BOUIS directrice adjointe du CAUE jusqu’à 2015, qui sera présente lors du vernissage.

Vernissage le vendredi 26 octobre à partir de 16h

A la découverte de l’architecture montpelliéraine

Voir l'image en grandNé en 1870 à Montpellier d’un père protestant, Edmond Leenhardt va marquer le paysage Montpelliérain grâce ses talents architecturaux.

Après avoir intégré l’école des Beaux-Arts à Paris, il s’impose très vite comme l’architecte officiel de la bourgeoisie protestante montpelliéraine. Il réalise pour celle-ci de somptueuses villas, mais il ne reste pas cantonné à l’architecture de luxe.

Edmond Leenhardt construira également pour les familles les plus modestes, il est l’architecte des « Habitations bon marché », qui s’apparentent à un ensemble de logement à caractère social. Malgré son importante contribution à la ville de Montpellier, Edmond Leenhardt reste peu connu, pourtant ses réalisations sont nombreuses : bâtiments d’enseignement, édifices publics, cliniques, caves coopératives.

Architecte méconnu aux nombreuses réalisations reconnaissables pour les amateurs d’architecture : des toits à large débordement, emploi de moellons de pierre pour la construction, larges frises décorées de motifs à caractère symbolique. Les réalisations d’Edmond Leenhardt témoignent d’une œuvre où l’exigence de la qualité est une constante.

Informations pratiques

« Edmond Leenhardt : architecte montpelliérain » - Exposition jusqu'au 26 novembre 2023
Entrée libre et gratuite
Du lundi au samedi de 10h à 17h30

EHPAD Françoise Gauffier
135, Rue André Puig Aubert - 34070 Montpellier

Exposition 엉성한 Traduction, un sens 한 번역 de Yuri Sohn, Yiseul Bae et Daseul Woo à l'espace Saint-Ravy du 28 octobre au 19 novembre 2023

Exposition 엉성한 Traduction, un sens 한 번역 de Yuri Sohn, Yiseul Bae et Daseul Woo à l'espace Saint-Ravy du 28 octobre au 19 novembre 2023

 

L’Espace Saint-Ravy a le plaisir d’accueillir l’exposition 엉성한 Traduction, un sens 한 번역 qui présente le travail de trois artistes coréennes : Yuri Sohn, Yiseul Bae et Daseul Woo du 28 octobre au 19 novembre 2023 dans le cadre du 9e pré-festival franco-coréen : Corée D’ici (7-19 novembre 2023).
Exposition 엉성한 Traduction, un sens 한 번역 de Yuri Sohn, Yiseul Bae et Daseul Woo à l'espace Saint-Ravy du 28 octobre au 19 novembre 2023Voir l'image en grand

Toutes 3 diplômées de l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Montpellier, elles abordent dans cette exposition la complexité éprouvée à comprendre l’Autre lorsqu’il y a des différences culturelles et linguistiques par l’installation, la vidéo et le son.

Vernissage le vendredi 27 octobre 2023 à 18h30

Le titre de l’exposition est déjà composé d’un mélange évocateur de coréen et de français : « 엉성한 » signifie maladroit et « 번역 » signifie traduction. Cette fusion des langues révèle le multiculturalisme des artistes, entre deux pays et deux cultures.

C’est aussi un moyen pour elles de se rattacher à leur langue maternelle comme point de repère. Yuri Sohn, Yiseul Bae et Daseul Woo abordent l’expérience de la traduction comme un moyen de faire passer quelque chose par l’interprétation, le contexte, les expressions non verbales.

Yiseul Bae développe le vide inéluctable de la communication humaine par des œuvres sonores et des installations. Partant du principe que le dialogue est voué à échouer, elle cherche à faire découvrir au public un espace intermédiaire entre la compréhension et l’incompréhension.

Yuri Sohn explore la collusion entre le désir d’énonciation et l’imperfection du langage humain à l’aide de vidéos et d’œuvres sonores fictives. Elle expérimente les incompréhensions et les malentendus.

Enfin, Daseul Woo utilise également la vidéo et l’installation comme une manière de contempler les distorsions et les illusions créées par les sentiments et les sensations.

L’exposition est soutenue et fait partie de la programmation du 9e pré-festival Corée d’ici. Crée à l'occasion des années croisées France-Corée en 2015-2016, il célèbre les 130 années de relations diplomatiques entre ces deux pays, chaque année à Montpellier et dans sa Métropole.

Le festival propose au public de découvrir les multiples facettes de la Corée à travers plusieurs événements : expositions, danse, cinéma, concerts, cuisine et ateliers rythment ces moments hauts en couleur !

Il souhaite aussi favoriser les échanges franco-coréens en mettant en place des résidences entre des artistes locaux et des artistes coréens. Entre modernité et tradition, le festival Corée d’ici plonge son public dans l'univers et la sensibilité du riche patrimoine coréen.

Site internet du festival

Espace Dominique Bagouet

 

L'Espace Dominique Bagouet est un lieu d'art et de patrimoine ouvert gratuitement au public. Dédié aux artistes régionaux du 19e et du 20e siècles, son succès est croissant, depuis sa réouverture en 2012.

 

Exposition en cours ou bientôt présentée

Voir l'image en grandBoson Man, Particule élémentaire de l’artiste Ernest Dükü jusqu'au 7 janvier 2024

Mardi 10 octobre 2023, Agnès ROBIN, Ernest Dükü, Artiste plasticien et Nakhana Diakité Prats, Commissaire de l’exposition, ont présenté l'exposition "Boson Man, particule élémentaire" à découvrir à l'espace Dominique Bagouet jusqu'au 7 janvier 2023. L’exposition s’inscrit dans la première édition de la Biennale Euro-Africa de Montpellier.

Travaillant à Paris et en Côte d’Ivoire, dont il est originaire, Ernest Dükü conte à l’encre et en images l’histoire coutumière d’une Afrique symbolique, d’Abidjan à Paris, dans une ferme volonté de syncrétisme. Son esthétique nourrie de codes et de signes mêle recherche, tradition primordiale et traduction contemporaine.

Féru de symboles et initié dès son plus jeune âge au langage des idéogrammes Akan, l’artiste tente de retranscrire le Boson, ou particule élémentaire de l’être en langue Akan, en faisant également référence au Boson de Higgs, la plus petite particule élémentaire en physique quantique.

De la recherche plastique et esthétique aux codes et messages à déchiffrer, du monde de l’invisible et des esprits à celui de la science, tout dans l’œuvre d’Ernest Dükü nous renvoie aux regards croisés que l’artiste aime convoquer. De cette manière il s’enracine dans un débat très actuel qui questionne les syncrétismes religieux pour mieux les transcender.

L’exposition proposera aux publics une déambulation entre kakemonos de papiers froissés, installation de sculptures et petits formats à l’encre de chine. « Depuis que le monde existe, le monde humain est empreint de symboles ; et pourtant on dit que l’Afrique n’a pas d’histoire, parce que rien n’a été écrit. L’histoire africaine existe bel et bien gravée dans des symboles. C’est pourquoi j’utilise des chiffres et des symboles dans une volonté de retranscrire l’altérité de notre histoire. » Ernest Dükü, 2017.

Artiste plasticien, Ernest Dükü est également enseignant à l’Ecole d’Architecture d’Intérieur de l’Institut National Supérieur des Arts et de la Culture (INSAC) d’Abidjan. Il est diplômé de l’Ecole Nationale des Beaux-Arts d’Abidjan (1982), de l’École Nationale des Arts Décoratifs de Paris (Architecture d’Intérieur, 1986), de l’Université de Paris I Panthéon Sorbonne (DEA Esthétique et Science de l’Art, 1990), et de l’École d’Architecture de Paris la Défense (Architecte DPLG, 1991).

La commissaire de l’exposition, Nakhana Diakité Prats est fondatrice du cabinet de conseil NAKAHANA-D FINE ART. Spécialisée en art contemporain et en iconographie africaine, Nakhana Diakité Prats est conférencière sur les sujets liés à la géopolitique de l’art. Critique d’art, elle est l’autrice de plusieurs articles dont L’Afrique, la ruée vers l’art, bulle ou boom, Learning from Timbuctu, A chair and you . Enfin, c’est elle qui a assuré le commissariat de l’exposition Abdoulaye Konaté. Lune bleue proposée à l’Espace Dominique Bagouet à l’été 2021 et jusqu’au sommet Afrique-France des 7/9 octobre 2021 à Montpellier.

 
 

Présentation

Vue d'expositionVoir l'image en grand Vue d'exposition © NF

Entrée Libre et gratuite.

Cet équipement très central, situé esplanade Charles de Gaulle, est l'ancienne galerie d'expositions photographiques, transférée au Pavillon Populaire en 2007. Accueillant depuis cette date la Maison de l'énergie, ce lieu de taille moyenne a été transféré courant 2012 à la Direction de la Culture et du Patrimoine pour redevenir une salle d'exposition.

Suite à la rénovation et à la réouverture du Musée Fabre, tourné de plus en plus vers l'international, de nombreuses grandes figures artistiques régionales des 19e et 20e siècles n'ont plus été montrées dans notre ville faute de lieux dédiés. L'attente, pourtant, est immense de la part des montpelliérains, attachés à ces artistes de qualité qui font partie intégrante de notre patrimoine commun.

Par sa taille, par la possibilité d'adapter exactement l'espace à ce type de travaux, par son emplacement idéal, l'Espace Dominique Bagouet est la vitrine emblématique de ces artistes souvent injustement méconnus.

 
 

Informations pratiques

Coordonnées

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Esplanade Charles de Gaulle — 34000 Montpellier

+33 (0)4 67 63 42 78

Horaires d'ouverture

Du mardi au dimanche (sauf 25 décembre, 1er janvier et 1er mai)

Hiver : 10h - 13h et de 14h - 18h

Eté : 11h - 13h et 14h - 19h

Visites guidées hebdomadaires

Adultes : jeudi à 16h

Enfants : samedi à 11h et à 16h

Visites guidées en groupe

Réservations obligatoires par mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou par tél. : 04 67 66 88 91 Entrée libre et gratuite pour tous les publics / Accessibilité aux personnes handicapées

Croisée des Arts 2023 - LE CRES

Croisée des Arts 2023 - LE CRES
 
Samedi 7 Octobre 2023, 11:00 - Dimanche 8 Octobre 2023, 18:00

 

Cour de la maison du patrimoine - Le Crès

Venez à la rencontre de nombreux artistes cressois !

Ils vous attendent le week-end du 7 et 8 octobre 2023 à la salle du Chai et à la Maison du Patrimoine, pour une exposition qui vous transportera dans de nombreux univers !

Samedi 7 octobre

12h : Vernissage

15h : Conférence Histoire de l’Art de Odile Gancedo «  Vermeer, peintre de la femme »  

19h : Concert jazz « Avec des bulles »

Dimanche 8 octobre 

15h30 : Concert de la “Chorale Joyful” dirigée par Anne-Sophie Dumotier (association Alegria)

Nouvelle exposition : Le cri de la nature

 
 

Alain Ernoult, artiste photographe et reporter de l'extrême, nous offre dans son exposition « La sixième extinction » des portraits d’espèces sauvages menacées et nous appelle à prendre conscience de la mise en péril du règne animal.

L’exposition « La sixième extinction » nous invite à admirer des espèces en voie de disparition du monde entier dans une nouvelle expérience artistique et sensorielle. Un véritable voyage en noir et blanc pour s’émouvoir devant la richesse et la beauté de notre nature !

« C'est une hérésie de croire que l'Homme peut détruire autant d'espèces animales ou végétales sans être lui-même directement menacé... Il faut sauver la Nature pour sauver l'Humanité.
Quand on partage et qu’on témoigne en montrant la beauté des choses, on a plus d’impact. » Alain ERNOULT

 

Correspondant de guerre pour la presse internationale, Alain Ernoult a couvert de nombreux conflits.

Aujourd’hui, passionné par l’aventure, les animaux et la photographie, il parcourt le monde en immortalisant la vie des animaux dans leur environnement naturel. Ses images pleines de sincérité témoignent de la vie sauvage et de la Nature, expression de son intrépidité et de sa volonté de protection de la biodiversité.

Découvrez l'exposition du 6 octobre au 27 janvier
du mardi au samedi, au domaine départemental de Pierresvives, 907 Rue du Professeur Blayac à Montpellier.

Retrouvez le programme complet de Pierresvives ici.

 

 

 

« L’idée du bonheur » : nouvelle exposition à découvrir au tiers-lieu culturel "Pass'Âge des Arts" de l’EHPAD Françoise Gauffier jusqu’au 20 octobre 2023

Après l'exposition d'œuvres d'André-Pierre ARNAL cet été, le tiers-lieu culturel Pass’Âge des arts de l’EHPAD Françoise Gauffier accueille à présent les œuvres du photographe Philippe FOURCADIER.
 
 
« L’idée du bonheur » : nouvelle exposition à découvrir au tiers-lieu culturel "Pass'Âge des Arts" de l’EHPAD Françoise Gauffier jusqu’au 20 octobre 2023Voir l'image en grand

Cette première exposition de rentrée a été inaugurée mercredi 20 septembre 2023, en présence de Michel CALVO, des résidents et leurs familles et de l'artiste.

Ouverte à toutes et tous, L'idée du bonheur - ou quand nos aînés expriment leur propre idée du bonheur - est à découvrir jusqu'au 20 octobre 2023. Entrée gratuite.

Un bonheur intergénérationnel

L’artiste Philippe Fourcadier a réuni des bénéficiaires des actions du CCAS autour de la question « Quelle est votre idée du bonheur ? ». Parler de bonheur ? Pourquoi pas ?

Le concept est simple : traduire en photographie la parole recueillie, tenter de relier un témoignage personnel et intime à une photographie, une image glanée ou fabriquée. Suite au succès de la précédente exposition du photographe Philippe Fourcadier, organisé par le CCAS à la Halle Tropisme en décembre 2020, l’EHPAD Françoise Gauffier offre à ses visiteurs une parenthèse de bonheur à travers les œuvres sélectionnées par l’artiste.

Parce que chaque histoire compte et que le bonheur n’est pas exclusif à la jeunesse, il est important de donner une voix aux aînés. Résidents d'EHPAD, adhérents des Clubs de l’Âge d’Or, usagers des services à la personne : les bénéficiaires du CCAS de Montpellier ont accepté de se prêter au jeu de Philippe Fourcdier, en exprimant de manière synthétique leur propre « idée du bonheur ».

Un espace culturel convivial au cœur du quartier Ovalie

C’est l’idée de créer un pont entre les âges qui a mené vers la création du tiers-lieu culturel Pass’Âge des Arts. Le projet rapproche les différentes générations par la proposition d'espaces d’échanges, de rencontres et d’apprentissages autour de la culture.

Situé au cœur de la ville, ce projet favorise et encourage l'intégration de la culture dans le quotidien des résidents et des habitants du quartier. Le tiers-lieu culturel « Pass’Âge des Arts » est un véritable lieu de vie réunissant petits et grands autour d’un même intérêt : le partage de la culture.

Gratuit et ouvert à toutes et tous, l’EHPAD Françoise Gauffier propose une programmation trimestrielle variée, en s’appuyant sur différents partenariats et liens tissés avec les structures voisines et les artistes (centre de loisirs Savary, Maison Pour Tous Michel Colucci, écoles, etc.).

A venir en octobre : une exposition dédiée à l’architecte Edmond Leenhardt.

Informations pratiques

L'idée du bonheur
Du 20 septembre au 20 octobre 2023
Tiers-lieu Pass’Âge des Arts au sein de l'EHPAD Françoise Gauffier
135, Rue André Puig Aubert - 34070 Montpellier
Entrée gratuite

Exposition Boson Man, Particule élémentaire de l’artiste Ernest Dükü à l’Espace Dominique Bagouet

Exposition Boson Man, Particule élémentaire de l’artiste Ernest Dükü à l’Espace Dominique Bagouet du 10 octobre 2023 au 7 janvier 2024

 

L’exposition Boson Man, Particule élémentaire de l’artiste Ernest Dükü sera présentée à l’Espace Dominique Bagouet du 10 octobre 2023 au 7 janvier 2024. Son commissariat est assuré par Nakhana Diakité Prats. L’exposition s’inscrit dans la première édition de la Biennale Euro-Africa de Montpellier. Du 9 au 15 octobre 2023, différentes manifestations et expositions disséminées dans la Ville de Montpellier interrogeront les affinités réelles et sous-jacentes des deux continents.
Exposition Boson Man, Particule élémentaire de l’artiste Ernest Dükü  à l’Espace Dominique Bagouet du 10 octobre 2023 au 7 janvier 2024Voir l'image en grand

Vernissage de l'exposition, Mardi 10 octobre à 18h30.

C’est au sein de la programmation officielle de la nouvelle Biennale Euro-Africa de Montpellier que la Ville de Montpellier propose cette exposition monographique de Ernest Dükü à l’Espace Dominique Bagouet. Travaillant à Paris et en Côte d’Ivoire, dont il est originaire, Ernest Dükü conte à l’encre et en images l’histoire coutumière d’une Afrique symbolique, d’Abidjan à Paris, dans une ferme volonté de syncrétisme. Son esthétique nourrie de codes et de signes mêle recherche, tradition primordiale et traduction contemporaine. Féru de symboles et initié dès son plus jeune âge au langage des idéogrammes Akan, l’artiste tente de retranscrire le Boson, ou particule élémentaire de l’être en langue Akan, en faisant également référence au Boson de Higgs, la plus petite particule élémentaire en physique quantique.
De la recherche plastique et esthétique aux codes et messages à déchiffrer, du monde de l’invisible et des esprits à celui de la science, tout dans l’œuvre d’Ernest Dükü nous renvoie aux regards croisés que l’artiste aime convoquer. De cette manière il s’enracine dans un débat très actuel qui questionne les syncrétismes religieux pour mieux les transcender. L’exposition proposera aux publics une déambulation entre kakémonos de papiers froissés, installation de sculptures et petits formats à l’encre de Chine.

« Depuis que le monde existe, le monde humain est empreint de symboles ; et pourtant on dit que l’Afrique n’a pas d’histoire, parce que rien n’a été écrit. L’histoire africaine existe bel et bien gravée dans des symboles. C’est pourquoi j’utilise des chiffres et des symboles dans une volonté de retranscrire l’altérité de notre histoire. » Ernest Dükü, 2017.
 

Artiste plasticien, Ernest Dükü est également enseignant à l’Ecole d’Architecture d’Intérieur de l’Institut National Supérieur des Arts et de la Culture (INSAC) d’Abidjan. Il est diplômé de l’Ecole Nationale des Beaux-Arts d’Abidjan (1982), de l’École Nationale des Arts Décoratifs de Paris (Architecture d’Intérieur, 1986), de l’Université de Paris I Panthéon Sorbonne (DEA Esthétique et Science de l’Art, 1990), et de l’École d’Architecture de Paris la Défense (Architecte DPLG, 1991).
La commissaire de l’exposition, Nakhana Diakité Prats est fondatrice du cabinet de conseil NAKAHANA-D FINE ART. Spécialisée en art contemporain et en iconographie africaine, elle est conférencière sur les sujets liés à la géopolitique de l’art. Critique d’art, elle est l’autrice de plusieurs articles dont L’Afrique, la ruée vers l’art, bulle ou boom, Learning from Timbuctu, A chair and you . Enfin, c’est elle qui a assuré le commissariat de l’exposition Abdoulaye Konaté. Lune bleue proposée à l’Espace Dominique Bagouet à l’été 2021 et jusqu’au Nouveau Sommet Afrique-France des 7/9 octobre 2021 à Montpellier.

L'exposition de Frédéric Pajak « Je ne fais que passer » à l'espace Dominique Bagouet

Ce jeudi 4 mai 2023, Régis PENALVA, Directeur de La Comédie du Livre - 10 jours en mai, Frédéric PAJAK, artiste et Nicolas RABOUD, commissaire d’exposition, ont présenté l'exposition Je ne fais que passer.
L'exposition de Frédéric Pajak « Je ne fais que passer » à l'espace Dominique Bagouet Voir l'image en grand

Je ne fais que passer est une importante exposition monographique consacrée à l’œuvre de Frédéric Pajak par La Comédie du Livre – 10 jours en mai et la Ville de Montpellier. Elle réunit environ 140 dessins issus principalement des neuf volumes de son Manifeste incertain, publié aux éditions Noir sur Blanc.

L'exposition est à découvrir jusqu'au 3 septembre à l'espace Dominique Bagouet

Informations pratiques

Télécharger le dossier de presse

Interview de Frédéric Pajak par le Magazine Montpellier Métropole en commun

Pavillon Populaire

Le Pavillon Populaire est un espace d'art photographique ouvert gratuitement au public. Il affiche une programmation de haut niveau, en présentant les œuvres d’artistes de notoriété nationale et internationale. Trois expositions en moyenne s'y déroulent chaque année.

 

Antoni Campañà - Icônes cachées, 29 juin-24 septembre 2023

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Les images méconnues de la guerre d’Espagne (1936 – 1939)

Quel impact peuvent avoir des photographies que leur auteur a choisi de garder secrètes ?

Il y a quatre ans, dans une maison près de Barcelone qui allait être démolie, deux boîtes rouges ont été retrouvées contenant 5 000 photographies sur la guerre d’Espagne (1936-1939) prises par Antoni Campañà i Bandranas (Arbúcies,1906 - St. Cugat del Vallès, 1989), l’un des plus grands photographes catalans du 20e siècle.

Pour quelles raisons a-t-il choisi de cacher son regard sur la guerre ? Il était catholique et pourtant il photographia la révolution anarchiste qui embrasa les églises de la capitale catalane. Il était libéral et nationaliste catalan, et pourtant il photographia la montée du fascisme espagnol dans les rues de Barcelone. Antoni Campañà n’était pas un héros. Il n’a pas choisi la guerre, mais elle l’a rattrapé. Et il n’a pas fui, il a continué à photographier, cherchant inlassablement la beauté à travers son objectif, car depuis son adolescence c’était sa passion. Jusqu’au coup d’État fasciste de l’été 1936.

Son appareil photo est synonyme de complexité. Il n’a pas photographié une ville en guerre, il a photographié sa ville en guerre, comme un pays se photographiant lui-même.

Contrairement aux grands photographes étrangers qui ont débarqué dans une Espagne déchirée, Campañà connaissait intimement la réalité du terrain. A la différence d’autres grands photographes de son pays, il n’a pas mis son appareil photo au service d’une cause idéologique. Il s’en est servi uniquement pour exprimer sa propre douleur.

Il ne prenait pas des photos dans un but politique, mais toutes les parties en conflit ont tiré parti de son extraordinaire capacité d’évocation, plus qu’elles ne le firent avec d’autres photographes. En écrivant des légendes radicalement différentes, les républicains et les fascistes ont manipulé les mêmes photographies de Campañà à des fins propagandistes antagonistes, démontrant que celui qui écrit la légende s’approprie toujours l’image.

Après la fin de la guerre, en 1939, il conserva ses cinq mille photographies - presque toutes inédites - dans deux boîtes rouges qu’il refusa d’ouvrir et ce, même à la mort de Franco, quarante ans plus tard : il ne voulait pas que la dictature utilise ses photos pour identifier et punir les combattants républicains. Comme tant et tant d’Espagnols, il souhaitait avant tout oublier. Ainsi il a caché ses icônes de douleur dans les deux boîtes que nous ouvrons à présent.

Légende photo : Milicienne anarchiste de la colonne Aguiluchos de la FAI-CNT dans la caserne du Bruc, dite caserne Bakounine, en août 1936 ©Arxiu Campañà

Vernissage mercredi 28 juin 2023 à 18h30

 
 

Texte d’intention par les commissaires de l’exposition

Voir l'image en grandLe Pavillon Populaire de Montpellier présente la première grande exposition en France sur l’oeuvre du photographe catalan Antoni Campañà i Bandranas (Arbúcies, 1906 - Sant Cugat del Vallès, 1989) consacrée à la guerre d’Espagne.

Caché et inédit pendant quatre-vingts ans – jusqu’à la découverte, il y a cinq ans, de sa fameuse « boîte rouge », contenant cinq mille photographies prises durant les trois années de la guerre civile espagnole –, son travail déroule la complexité du conflit et des tensions croisées qui éclateront à l’été 1936 et finiront par entraîner l’Europe dans la seconde guerre mondiale.

Partant du principe que la guerre est l’expérience la plus absolue, à travers des milliers d’images, Campañà en relève les contradictions, sans concession à la propagande d’aucune partie, avec la recherche de la beauté totale comme prémisse. Là où il y a destruction, il cherche la vie ; là où il y a l’euphorie des uns il nous montre la terreur des autres ; parmi les ruines de Barcelone bombardée, se dessine le portrait de l’âme humaine.

Lui qui n’est ni un opérateur politiquement engagé ni un photographe de guerre, décide de ne pas détourner son regard du conflit total qui se présente à lui. Utilisant l’appareil photo comme thérapie personnelle, ce catholique et photographe artistique enregistre les églises détruites par l’euphorie iconoclaste des miliciens anarchistes qu’il dépeint avec empathie, créant de magnifiques icônes révolutionnaires d’impact mondial. Lui, qui n’est pas franquiste, présente les troupes fascistes italiennes, maures et nazies allemandes victorieuses défilant à Barcelone en 1939 en usant d’une approche esthétique comparable.

Voir l'image en grandCampañà photographie le début et la fin du conflit dans sa ville avec le même malaise. Au fil des images – staliniens catalans, réfugiés, barcelonais tentant de poursuivre leur vie quotidienne – c’est une immense tapisserie des multiples facettes d’un conflit total qui se déroule, laquelle impactera l’opinion publique française et occidentale et d’où, finalement, naîtra la photographie de guerre moderne.

Campañà connaissant les décors et personnes qu’il met en scène, son regard manifeste une complexité qui nous oblige à réfléchir et nous positionner à travers une oeuvre beaucoup plus nuancée que celle d’autres grands noms de la photographie, présents dans les mêmes rues et fronts de bataille. Utilisés par toutes les parties en guerre, manipulés et décontextualisés, les instantanés de Campañà offrent un point de vue jusqu’ici inexploré sur cette période encore à découvrir.

Sous le commissariat d’Arnau Gonzàlez i Vilalta, professeur d’histoire moderne et contemporaine à l’Université autonome de Barcelone, de Plàcid Garcia- Planas Marcet, journaliste et correspondant de guerre à La Vanguardia, et Toni Monné Campañà, petit-fils du photographe et représentant du Fonds Campañà,l’exposition du Pavillon Populaire explore un ensemble de près de deux-cents images, dont beaucoup d’inédites, accompagnées d’un matériau historique (documents iconographiques, objets) venant constituer un contexte explicatif nécessaire à la compréhension globale de cette période dramatique de l’histoire de l’Espagne et de l’ensemble de l’Europe.

Légendes photos :

Véhicule abandonné dans un ravin à Portbou après la “retirada” des républicains (mars 1939) ©Arxiu Campañà
Le dessinateur Francesc Nel·lo, avec la faucille et le marteau sur le dos, peignant de la propagande antifasciste sur les trains de la gare de Sant Andreu durant l'été 1936 ©Arxiu Campañà

 
 

Présentation du Pavillon Populaire

Vue d'expositionVoir l'image en grand Vue d'exposition © NFLe Pavillon Populaire est un équipement municipal d'expositions photographiques de la Ville de Montpellier, ouvert gratuitement au public. Il affiche une programmation de haut niveau en exposant des artistes de renom tels que Brassaï, Bernard Plossu, Patrick Tosani ou encore Tuggener.

Sous la direction artistique de Gilles Mora, avec pour principe l’invitation de commissaires et d’artistes nationaux et internationaux autour de thématiques établies, Montpellier se positionne ainsi parmi les tous premiers lieux d’exposition photographique contemporaine, en proposant des expositions entièrement créées pour le Pavillon Populaire. Ces rencontres sont pour la plupart des premières nationales voire internationales.

Depuis, avec trois expositions par an, le Pavillon Populaire a réussi à fidéliser un public nombreux, créant une forte attente.

Coordonnées

Esplanade Charles de Gaulle — 34000 Montpellier
T +33 (0)4 67 66 13 46

Horaires d'ouverture

Du mardi au dimanche (sauf 25 décembre, 1er janvier et 1er mai) :

  • Hiver : 10h - 13h et de 14h - 18h
  • Eté : 11h - 13h et de 14h - 19h

Visites hebdomadaires

  • Visite « Grand Angle » (une visite pour les adultes. Durée : 1h15 environ) :

Le mardi et le vendredi à 16h
Le samedi et le dimanche à 11h et 16h

  • Visite « Macro » (une visite pour les enfants de 3 à 6 ans et de 7 à 11 ans conçue pour eux et leur famille. Durée : 45mn environ).

Visite famille pour les enfants de 3 ans à 6 ans le mercredi et le dimanche à 11h
Visite famille pour les enfants de 7 ans à 11 ans le mercredi et le dimanche à 16h

  • Visites de groupes (tout public y compris public empêché) sur réservation uniquement : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Entrée libre et gratuite pour tous les publics
Accessible aux personnes en situation de handicap