Qui doit déneiger le trottoir devant chez vous ?

Alors qu'un épisode neigeux traverse une partie du territoire, vous vous posez peut-être la question de savoir si vous devez, en tant que riverain, déneiger le trottoir situé devant chez vous. Service-Public.fr vous répond.

Montestrutto, Neige, Piémont, Italie

À la question de savoir s'il faut déneiger le trottoir situé devant votre habitation, il existe deux réponses. Service-Public.fr vous explique :

  • il faut déneiger devant votre habitation si un arrêté du maire le prévoit. Le déneigement consiste alors pour les riverains (locataire, propriétaire, syndic) à déblayer la neige mais aussi à saler ou sabler en cas de verglas. Cette opération s'effectue jusqu'à la limite du trottoir avec la voirie. Le non respect des mesures de déneigement imposées par le maire vous expose à 38 € d'amende ;
  • en cas d'absence d'arrêté municipal exigeant le déneigement, c'est la commune qui prend en charge le déneigement sur la voie publique (toutefois, votre responsabilité peut être engagée pour négligence dans certains cas comme, par exemple, lorsque la neige glisse du toit et endommage une voiture).

  À savoir : L'arrêté municipal est affiché en mairie, des panneaux pouvant également être apposés près des habitations pour signaler cette obligation

Textes de loi et références

Élagage des haies : rappel de la règlementation

Afin de sécuriser la circulation sur la voie publique et selon le code civil, les riverains doivent obligatoirement élaguer les arbres, arbustes ou haies en bordure des voies publiques ou privées, de manière à ce qu’ils ne gênent pas le passage des piétons, ne cachent pas les feux de signalisation et les panneaux (y compris la visibilité en intersection de voirie). Les branches ne doivent pas toucher les conducteurs aériens d’électricité, de téléphonie et l’éclairage public.

Chemin, Route, Chemin De Terre

Quelles sont les règles ?

  • Les haies doivent être taillées à l’aplomb du domaine public et leur hauteur doit être limitée à 2 mètres, voire moins là où le dégagement de la visibilité est indispensable, à savoir à l’approche d’un carrefour ou d’un virage.
  • En bordure des voies publiques, l’élagage des arbres et des haies incombe au propriétaire (ou son représentant ou son locataire), qui doit veiller à ce que rien ne dépasse de sa clôture sur rue.

Les services municipaux, quant à eux, sont chargés de l’élagage des arbres plantés sur la voie publique.

La Réunion menacée par le cyclone Belal, des “vents dévastateurs“ redoutés

La menace se rapproche à La Réunion où le cyclone Belal devrait s’intensifier en cyclone tropicale intense, selon Météo France. Située à 475 kilomètres au nord-ouest de l’île, la tempête devrait s’approcher des côtes à partir de la nuit de dimanche à lundi. L’alerte cyclonique orange a été déclenchée.

Cyclone, Catarina, Nature, Ouragan

Selon Orange.fr

Le cyclone Belal continue sa ruée vers La Réunion. Actuellement au nord-ouest de l’île française, la tempête devrait atteindre ou s’approcher des côtés réunionnaises dans la nuit de dimanche à lundi. Dans son bulletin publié à 16h26, Météo France a déclenché une alerte cyclonique orange. Si aucune trajectoire précise n’a encore été publiée, une “intensification jusqu’au stade de cyclone tropical intense est prévue dans les 24 à 36 prochaines heures“, selon l’organisme. L’institution redoute “un impact cyclonique majeur avec une possibilité de vents dévastateurs (…) vents forts, fortes pluies et la houle cyclonique.“..................

Aller plus loin : https://actu.orange.fr/france/la-reunion-menacee-par-le-cyclone-belal-des-vents-devastateurs-redoutes-magic-CNT000002botHC.html

La Réunion menacée par le cyclone Belal, des “vents dévastateurs“ redoutés

La menace se rapproche à La Réunion où le cyclone Belal devrait s’intensifier en cyclone tropicale intense, selon Météo France. Située à 475 kilomètres au nord-ouest de l’île, la tempête devrait s’approcher des côtes à partir de la nuit de dimanche à lundi. L’alerte cyclonique orange a été déclenchée.

Cyclone, Catarina, Nature, Ouragan

Selon Orange.fr

Le cyclone Belal continue sa ruée vers La Réunion. Actuellement au nord-ouest de l’île française, la tempête devrait atteindre ou s’approcher des côtés réunionnaises dans la nuit de dimanche à lundi. Dans son bulletin publié à 16h26, Météo France a déclenché une alerte cyclonique orange. Si aucune trajectoire précise n’a encore été publiée, une “intensification jusqu’au stade de cyclone tropical intense est prévue dans les 24 à 36 prochaines heures“, selon l’organisme. L’institution redoute “un impact cyclonique majeur avec une possibilité de vents dévastateurs (…) vents forts, fortes pluies et la houle cyclonique.“..................

Aller plus loin : https://actu.orange.fr/france/la-reunion-menacee-par-le-cyclone-belal-des-vents-devastateurs-redoutes-magic-CNT000002botHC.html

Le plan "grand froid" déclenché dans plusieurs départements

Ce dispositif, déclenché à l'échelle départementale en cas d'épisode de froid, s'adresse notamment aux publics les plus fragiles. 

Les températures chutent, en particulier sur le nord-est de la France. Pour y faire face, plusieurs préfectures ont activé un plan "grand froid", lundi 8 janvier.

Selon France Info

Gelé, Baies, Rouge, Des Fruits, Blanche

La baisse brutale des températures, poussée par le phénomène météo nommé "Moscou-Paris", pourrait ne durer que quelques jours. Aucun département n'a d'ailleurs été placé en vigilance orange "neige-verglas" ou "grand froid" par Météo-France lundi matin. Ce qui n'a pas empêché les pouvoirs publics de prendre des précautions.

1 En quoi consiste le plan "grand froid" ?

Ce plan s'adresse aux populations les plus vulnérables, et plus particulièrement aux personnes sans-abris. Une série de mesures de veille sociale est ainsi prévue, la principale étant l'ouverture temporaire de places d'hébergement d'urgence supplémentaires. Pour cela, les autorités locales établissent une liste de lieux susceptibles d'accueillir les personnes.

Aller plus loin : https://www.francetvinfo.fr/meteo/meteo-trois-questions-sur-le-plan-grand-froid-declenche-dans-plusieurs-departements_6290061.html

COMPOSTAGE OU LOMBRICOMPOSTAGE ? Ce que dit la loi

 

Que dit la loi ?  

 

À partir du 1er janvier 2024, les collectivités territoriales sont tenues de mettre en place un tri à la source des biodéchets pour les particuliers, dans le cadre du service public de gestion des déchets. 

 

Cela veut dire qu’il faudra trier (comme on le fait pour le verre) les déchets compostables. Aux municipalités d’organiser le ramassage, ou à vous de composter vos déchets…

 

 

Mais qui est l’inventeur du compostage ? 

 

Cette activité économique, technique et pratique remonte à l’Antiquité des pharaons égyptiens, mais ce n’est pas à partir du XXe siècle qu’elle s’est largement développée dans des pays comme les États-Unis, l’Europe, les Philippines, le Japon l’Australie et d’autres pays. 

 

La réduction des déchets est devenue un enjeu majeur pour de nombreux citoyens, qui souhaitent limiter leur impact sur l’environnement. Alors que de plus en plus de communes distribuent des bacs à compost aux administrés profitant d’un jardin, les citadins se tournent vers une alternative plus adaptée à leurs conditions de vie : le lombricomposteur. 

 

Une des premières références à l'utilisation du compost en agriculture remonte à des tablettes d'argile gravées de l'Empire Acadien en Mésopotamie, mille ans avant Moïse. Les Romains en connaissaient la technique, et les Grecs et les tribus d'Israël en parlent.  

 

Le compostage remonte probablement à Aristote Philosophe Grec (- 350 av. J.C.) qu’il appelait « Les intestins de la terre » 

Cléopâtre (40 av. J.C) dernière reine d’Egypte antique décréta le ver de terre animal sacré. 

L’anglais Charles Darwin grand naturaliste (1809 – 1882) fera des recherches très importantes sur les vers de terre. 

 

Qui a inventé le lombricomposteur ? :  

Son inventeur bien qu’il existe plusieurs sources semble être le médecin américain George Sheffield Oliver originaire du Texas et inventeur de la charrue en acier, qui commença, au siècle dernier, à élever des vers de terre dans un vieux cercueil en bois dans sa ferme 

Dans les années 1900, aux États-Unis, l’ancien médecin du Texas devenu agriculteur s’intéresse à la culture des vers et à leur action sur la dégradation des déchets. Il se lance alors dans l’élevage de lombrics, dans le but d’obtenir du vermicompost, un engrais écologique composé des déjections des vers de terre. 

Les agriculteurs proches de George Sheffield Oliver commencent à s’intéresser à ce phénomène, permettant d’obtenir cet engrais de qualité pour les plantations. George Sheffield Oliver se lance alors dans la production massive de vermicompost. 

Au plus fort de la crise économique outre-Atlantique, dans les années 30, l’agriculteur décide de partager son savoir au plus grand nombre. Il rédige alors un ouvrage sur la culture du lombric et sur les techniques, permettant l’obtention d’un compost de qualité. 

Le ver de terre aurait été utilisés à des fins économiques pour la première fois aux États-Unis en 1974 lorsqueHugh Carter cousin du Président des Etats-Unis Jimmy Carter, utilisa un cercueil, pour semer des vers qui lui rapportèrent plus tard de juteux profits.   

Plus récemment, l’exploitation des vers de terre a conduit à de sérieuses investigations afin d’obtenir un ver de terre pouvant être élevé en captivité, ayant une longue durée de vie et une courte période de reproduction. C’est ainsi que l’hybride rouge californien est né à la « California Agricultural University ». 

Aujourd’hui, le procédé du lombricompostage est utilisé aux USA et partout dans le monde. En outre, les citoyens se sont approprié cette technique, qui tend à se démocratiser. En 2020, alors que chacun souhaite limiter son impact sur l’environnement, le vermicompost constitue une réponse appropriée. L’achat d’un lombricomposteur est effectivement une solution idéale pour valoriser ses déchets organiques en appartement. 

 

Georges Cantin 

Attention aux chenilles processionnaires et à leurs nids

 

La chenille processionnaire du pin est un des plus grands ravageurs forestiers en France mais aussi sur l’ensemble des pays méditerranéens. Elle provoque un ralentissement de la croissance de l’arbre, une vulnérabilité plus forte aux maladies et aux autres ravageurs des forêts.

La processionnaire du pin est un insecte de l’ordre des lépidoptères et ses larves sont connues pour leur mode de déplacement en file indienne. Elles se nourrissent des aiguilles de diverses espèces de pins, provoquant un affaiblissement important des arbres. Même l’hiver ne pas toucher sans protection.

 

Ne pas toucher sans protection : Il faut noter que les poils sont très présents dans les nids, et ce même après plusieurs années. Manipuler des nids même vides est donc dangereux.

On peut distinguer quatre types de trouble (Werno et al., 2002) :

  1. cutané : (mains, bras, visage, cou) : démangeaisons, voire un œdème qui peut mettre jusqu’à deux semaines à disparaître;
  2. oculaire : si les poils ne sont pas enlevés rapidement, ils peuvent entraîner de graves conséquences : glaucome, cataracte… ;
  3. respiratoire : une petite gêne peut se faire sentir et même dans certains cas une crise d’asthme.
  4. allergique.

Les animaux les plus exposés aux risques liés à la processionnaire du pin sont les chiens et les chevaux. Le symptôme le plus souvent rapporté est la nécrose de la langue, qui peut parfois s’accompagner d’œdèmes des babines et de vomissementsLa Chenille Processionnaire Du Pin

 La chenille processionnaire.Sa face ventrale est jaune. Le corps est fortement velu et couvert de poils urticants et allergisants. Les prédateurs à ce stade sont principalement la mésange et quelques oiseaux insectivores, non sensibles aux poils urticants. Les chenilles marchent en procession de manière curieusement saccadée. Si leurs longs poils (soies) sont inoffensifs, ces chenilles projettent dans l’air de minuscules poils très urticants à partir du 3ème stade larvaire. Leur fort caractère urticant peut provoquer d’importantes réactions allergiques : démangeaisons, œdèmes (au niveau des mains, du cou, du visage) mais aussi des troubles oculaires ou respiratoires(asthme).

Les atteintes de l’œil peuvent avoir des conséquences graves si les poils ne sont pas rapidement retirés. Il est dangereux de manipuler un nid même vide.

Bien qu’il existe d’autres moyens, la lutte mécanique est toujours aussi efficace.

Mais pas question de trop s’approcher, un échenilloir (sécateur au bout d’un long manche) doit être utilisé. Si vous devez pratiquer cette opération, n’oubliez pas qu’ensuite vous devez incinérer les nids.

Sans vous alarmer, vous devez rester vigilant si vos pins sont infectés. Le simple contact avec de l’herbe contaminée peut aussi provoquer de graves atteintes sur les humains et les animaux.Processionnaire, Chenilles, Ligne, Pin

Si votre chien/chat/cheval bave anormalement, a la langue ou la face gonflée, se gratte le museau, il a surement été en contact avec des chenilles processionnaires. C’est une urgence gravissime, sans soins votre animal peut aller jusqu’à perdre sa langue!
Rincer lui la bouche à l’eau courante et amener le d’urgence chez le vétérinaire. Surtout ne mettez pas vos doigts dans la bouche de votre animal, les chenilles sont aussi dangereuses pour l’homme.

Climat : en 2023, près de 300 jours sur 365 ont été plus chauds que par le passé

 

Selon France Info

Soleil, Natrure, Nuage, Climat

Franceinfo revient sur les températures dans l'Hexagone et en Corse pendant l'année écoulée, qui s'est tristement hissée à la deuxième place des plus chaudes depuis le début des relevés.

En tout, 80% des journées de l'année 2023 ont été plus chaudes que par le passé. C'est ce que montre, dimanche 31 décembre, notre tableau de bord météo-climat actualisé au quotidien. Dans le détail, la température moyenne quotidienne dans l'Hexagone et en Corse a été plus élevée que celle de la période 1971-2000 pendant 292 jours.

"C'est énorme ; 2023 est encore une fois une année exceptionnelle. Derrière 2022, ça a été la deuxième année la plus chaude depuis le début des mesures en France, en 1900", signale Matthieu Sorel, climatologue à Météo-France. Ces chiffres illustrent l'impact du réchauffement climatique, causé par les activités humaines, en France. "Il peut y avoir des oscillations naturelles, d'une année sur l'autre, qui viennent se superposer à cette tendance de fond", décrit le climatologue. "Mais le facteur principal est le changement climatique." Le phénomène El Niño n'a, lui, pas d'impact sur notre région, mais joue un rôle à l'échelle mondiale...........

Aller plus loin : https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/crise-climatique/climat-en-2023-pres-de-300-jours-sur-365-ont-ete-plus-chauds-que-par-le-passe_6251712.html

Que sont les « entrées maritimes » ?

 

Selon Météo France

Le littoral méditerranéen est réputé pour son climat ensoleillé, mais dans certaines situations, les nuages bas, nourris de l’humidité de la mer, peuvent envahir le bord de mer, et même s’enfoncer dans les terres. Le ciel apparaît alors soudainement gris, et la visibilité se réduit fortement. Ce phénomène est récurrent sur le pourtour méditerranéen, mais également sur les autres littoraux de notre pays. On parle en météorologie d’entrées maritimes.

 
Comment se forment les entrées maritimes ?

Les entrées maritimes sont un transport d’air humide depuis la mer vers la côte. Elles se produisent lorsque le flux maritime est bien établi dans les basses couches de l’atmosphère. Après un long parcours au-dessus de la mer, l’air est bien humidifié. Lorsqu’il passe sur une surface plus froide, qui peut être un courant de mer moins chaud ou au-dessus des terres froides, cet air humide se condense, formant les gouttelettes nuageuses.

Cette couche saturée est généralement peu épaisse, au ras de la mer et du sol. Elle est surplombée d’une couche d’air plus chaud et sec, et cette couche d’air stable empêche tout mouvement vers le haut. Le blocage de l’humidité dans les basses couches de l’atmosphère est favorisé par les mouvements subsidents (du haut vers le bas) associés à une circulation anticyclonique.

En hiver, un ciel dégagé sur la mer et des nuages bas sur la terre

Sous les entrées maritimes, le ciel est couvert. Les nuages bas peuvent même être doublés de bancs de brumes ou de brouillard localement. Si la couche nuageuse est suffisamment dense, on peut parfois observer de la bruine.

Les nuages bas ne passent généralement pas les lignes de crêtes autour de la Méditerranée, mais si le flux est assez rapide, avec le soulèvement lié au relief, ils peuvent donner de faibles pluies sur les contreforts.

En saison chaude, avec le réchauffement diurne, les entrées maritimes ont tendance à se morceler et se transformer en cumulus, voire à disparaître si le sol se réchauffe suffisamment.

L'hiver, le ciel peut rester dégagé en mer, et la progression de l'air maritime au-dessus d'un sol froid est favorable à la condensation et formation des nuages au-dessus du continent.

Ce mercredi 27 décembre (image satellite ci-dessous), des entrées maritimes se mettent en place sur les régions du Languedoc-Roussillon. Elles devraient s’étendre à la Provence jeudi, avec quelques trouées possibles dans l’après-midi. Le ciel devrait encore rester nuageux sur le Languedoc-Roussillon vendredi.

Infographies sur : https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers-0/que-sont-les-entrees-maritimes

Mer, Brouillard, Océan, Vagues

SECHERESSE. Réunion exceptionnelle du comité départemental « ressource en eau »

 

  Couler, Natu, Eau Basse, L'Eau, Natuire

 

Le préfet de l’Hérault, François-Xavier Lauch, a exceptionnellement réuni ce jeudi 21 décembre 2023 les membres du comité départemental « ressource en eau » pour réaliser un point de situation dans le département après une année 2023 marquée par une sécheresse intense, généralisée et durable.

La situation en cette fin d’année est particulièrement inquiétante, car identique à celle relevée le 23 août dernier, du fait de l’absence de recharge en eau. Les quelques épisodes de pluie du mois de novembre et de début décembre ont permis de maintenir temporairement l’hydrologie de certains cours d’eau à l’est du département (Vidourle, Lez-Mosson, Or, Hérault amont).

En revanche, le niveau des nappes souterraines a peu augmenté et reste insuffisant localement (Hérault aval, nappe astienne, Orb aval). Sur le secteur de l’Orb, en raison de l’absence de pluie, la situation reste exceptionnellement tendue. Les restrictions, mises en place cette année dès le mois d’avril, sont toujours en vigueur, avec un département divisé en 3 parties :

un tiers en alerte, un tiers en alerte renforcée, un tiers en crise (voir la dernière carte de situation sécheresse) : https://www.herault.gouv.fr/Actions-de-l-Etat/Environnement-eau-chasse-risques-naturels-et- technologiques/Eau/Secheresse/Etat-de-la-ressource-en-eau-7-decembre-2023/Etat-des- ressources-en-eau

 

Les déficits de pluviométrie ont été particulièrement importants dans l’ouest du département, générant une situation inédite, plusieurs records bas ayant été franchis dans le courant de l’année. Au regard de ces éléments le préfet de l’Hérault a décidé d’engager les actions suivantes :

• la mise à jour de l’arrêté cadre départemental sécheresse afin de rendre le dispositif réglementaire plus efficient au regard des usages des différents acteurs ;

• la poursuite du chantier de résorption des déficits partout dans le département ;

• la mise en œuvre d’actions d’économie d’eau pour tous les acteurs (publics et privés), la révision des autorisations de prélèvement, et la notification des débits réservés dans le milieu à l’aval de l’ouvrage ;

Chaudière, poêle, chauffe-eau... : attention aux intoxications au monoxyde de carbone !

 

Avec la baisse des températures et l'utilisation poussée des appareils de chauffage, les risques d’intoxication au monoxyde de carbone (CO) augmentent. Invisible, inodore et non irritant, le monoxyde de carbone est indétectable. Des gestes simples permettent de réduire ces risques. Service-Public.fr vous informe.

 

Feu, Flamme, Chauffer, Cheminée, Chaud

Chaque année, environ 1 300 épisodes d’intoxications au monoxyde de carbone survenus par accident sont déclarés aux autorités sanitaires. Il existe des gestes simples pour réduire les risques. Une attention particulière doit être portée sur le bon usage des chauffages mobiles d’appoint à combustible et le non recours à des moyens de chauffage de fortune, qui sont particulièrement dangereux.

Adopter des gestes de prévention

Des appareils de chauffage ou de cuisson mal entretenus et une mauvaise aération des locaux peuvent provoquer ce type d'intoxication. La présence de ce gaz résulte en effet d'une combustion incomplète, et ce quel que soit le combustible utilisé (gaz naturel, bois, charbon, fuel, butane, propane, essence, pétrole ou éthanol...) pour la production de chaleur ou de lumière.

Afin de limiter les risques d'intoxication, il est recommandé de :

  • faire vérifier et entretenir tous les ans les installations de chauffage et de production d'eau chaude ainsi que les conduits de fumée (ramonage mécanique) par un professionnel qualifié dans votre résidence principale, et secondaire le cas échéant. Demandez-lui une « attestation d'entretien » qui prouve que l'appareil est bien entretenu ;
  • aérer votre logement au moins 10 minutes par jour, même s'il fait froid ;
  • maintenir vos systèmes de ventilation en bon état de fonctionnement et ne jamais obstruer les entrées et sorties d'air ;
  • respecter les consignes d'utilisation des appareils à combustion indiquées par le fabricant : ne pas faire fonctionner les chauffages d'appoint plus de 2 heures de suite ; placer impérativement les groupes électrogènes à l'extérieur des bâtiments ; ne jamais utiliser pour se chauffer ou cuisiner en intérieur des appareils non destinés à cet usage (cuisinière, brasero, barbecue, etc.).

  Attention : en collectivité, il convient d'être particulièrement attentif : les intoxications liées à l'utilisation de chauffages à gaz sont fréquentes.

 

Comment être alerté ?

Il existe des détecteurs de monoxyde de carbone à fixer ou portables mais la Commission de la sécurité des consommateurs indique que leur niveau de sécurité est souvent insuffisant. Si vous choisissez d’équiper votre logement d’un détecteur, assurez-vous que celui-ci soit conforme à la norme européenne NF EN 50291 (cette mention doit figurer sur l’emballage du produit).

Lors de l’entretien annuel de votre chaudière, le professionnel qualifié est tenu de mesurer le monoxyde de carbone pour s’assurer que votre installation n’émet pas de monoxyde de carbone.

Par ailleurs, si votre logement est également équipé de détecteurs avertisseurs autonomes de fumées (DAAF), attention à ne pas confondre les alarmes.

  À savoir : les comportements à adopter en réaction d'un déclenchement d'alarme d’un DAAF (ne pas sortir de chez soi, calfeutrer les portes, se mettre à côté de la fenêtre et attendre les secours) sont à l’inverse de ceux à adopter si l’alarme d’un détecteur de monoxyde de carbone (CO) se déclenche (ouvrir les fenêtres et sortir du logement).

 

Que faire en cas de suspicion d'intoxication ?

Les symptômes (maux de tête, fatigue, nausées) apparaissent plus ou moins rapidement et peuvent toucher plusieurs personnes au sein d'un même foyer. Une intoxication importante peut conduire au coma et être mortelle, parfois en quelques minutes. Il faut donc agir vite :

  • aérer immédiatement ;
  • arrêter les appareils de chauffage ou et de cuisson à combustion ;
  • évacuer les lieux sans attendre ;
  • appeler les secours en composant le 15 (Samu), le 18 (pompiers), le 112 (numéro d'urgence européen) ou encore le 114 (pour les personnes malentendantes).

La prise en charge des personnes intoxiquées doit intervenir rapidement, dès les premiers symptômes, et peut nécessiter une hospitalisation.

Pour en savoir plus, consulter la brochure de Santé publique France.

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