L'eau des "mégabassines" est-elle puisée dans les nappes phréatiques, comme le dénoncent des militants écologistes ?

Selon France Info :

Ces grandes retenues d'eau dénoncées par les militants écologistes sont alimentées par des forages dans les nappes phréatiques. Mais celles-ci sont superficielles et dépendent beaucoup de la pluviométrie.

Des milliers de manifestants se sont donné rendez-vous samedi 29 octobre dans les Deux-Sèvres pour protester contre les "mégabassines". Seize de ces grandes réserves d'eau doivent progressivement voir le jour dans le bassin de la Sèvre niortaise, afin d'assurer l'irrigation de 230 exploitations agricoles. Sur le chantier de l'une d'entre elles, à Sainte-Soline, des heurts ont éclaté entre les gendarmes et des personnes qui se sont introduites illégalement sur le site.

>> Environnement : existe-t-il vraiment des écoterroristes en France, comme le laisse entendre Gérald Darmanin ?

Les détracteurs de ces grands "cratères" accusent ces infrastructures de perturber le cycle de l'eau, en puisant dans les réserves. Car, assurent-ils, ces retenues ne sont pas remplies avec de l'eau de pluie, mais "par des pompes qui vont chercher l'eau de bonne qualité dans les sols et les nappes phréatiques", affirme le collectif Bassines non merci sur son site internet. Mais disent-ils vrai ou fake ?........................

Lire sur : https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/crise-climatique/vrai-ou-fake-l-eau-des-megabassines-est-elle-puisee-dans-les-nappes-phreatiques-comme-le-denoncent-des-militants-ecologistes

Moustiques : « Zéro éclosion, zéro invasion »

 

EID_CAMPAGNE_2021_AFFICHE-GENERIQUEUne nouvelle campagne préventive de lutte contre la prolifération du moustique-tigre.

Si le moustique-tigre (Aedes albopictus) relève d’une préoccupation de « santé publique », du fait de sa capacité à transmettre potentiellement des maladies telles que le chikungunya, la dengue ou le Zika – volet pris en charge par les ARS via la mise en œuvre de traitements de lutte antivectorielle (LAV) –, il suscite surtout un sentiment de gêne prégnant dû à son caractère très nuisant et, pour ce motif, une forte demande sociale.

L’EID Méditerranée est directement concernée par ce volet « nuisance », en raison à la fois de ses compétences entomologiques, de son expérience dans la lutte contre les moustiques et du parasitage provoqué par le moustique-tigre de la perception de l’efficacité des traitements qu’elle effectue régulièrement, depuis plus de 60 ans, contre les espèces nuisantes traditionnelles issues des zones humides littorales.EID_55CAMPAGNE_2021_CHECK-LIST

Le moustique-tigre, lui, se développe en milieu urbain, au plus proche des habitants, pondant sur les parois de tous récipients, souvent de petite taille, pouvant recueillir de l’eau. Situations que l’on trouve principalement au sein des domiciles, en extérieur : cours, terrasses, balcons, jardins… Leur multitude et leur caractère aléatoire dans l’espace et dans le temps rendent inopérante une stratégie de lutte antilarvaire comparable à celle appliquée aux espèces nuisantes traditionnelles issues des zones humides, faisant de la mobilisation sociale des mêmes habitants la méthode centrale de lutte contre la prolifération du moustique-tigre.

C’est pourquoi, depuis son installation dans notre région, en 2011, l’EID-Med a développé et mis en œuvre plusieurs campagnes de sensibilisation visant à mobiliser les citoyens autour de cette problématique. Cette année, cette ligne communicationnelle fait peau neuve : nouvelle accroche, nouvelle identité visuelle. Des supports informatifs revisités seront mis à la disposition des populations, via les communes, sur les territoires relevant de la zone d’action de l’EID-Med.

La lutte contre sa nuisance et son risque sanitaire  est un défi collectif  fait de bons réflexes individuels.        

Cliquez sur les images pour les agrandir… Merci…

 

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Pêche & cultures marines : les magazines « Gens de mer et de lagunes » sont disponibles !

 

  Cet été a marqué le coup d'envoi du lancement officiel par le Syndicat mixte du bassin de Thau du magazine « Gens de mer et de lagunes » en présence de nombreuses personnalités.

Sa vocation est de faire mieux connaître la place des filières "pêche et cultures marines" au cœur des territoires littoraux.

 

Avec l'animation mise en place, les acteurs locaux accompagnent les initiatives de ces filières sur le territoire de Sète Agglopôle Méditerranée et de la Communauté d’agglomération Hérault Méditerranée.

 

Pour la réalisation des magazines, le SMBT s’est associé à la CA Grand Narbonne et au PETR Vidourle Camargue afin d'éditer trois livrets qui proposent des informations à l’échelle de l’Occitanie et déclinent également les spécificités locales.

Rappelons que le territoire de Thau bénéficie depuis depuis 2017 du programme européen DLAL (Développement local par les acteurs locaux) du FEAMP (Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche).

 

Avec la nouvelle programmation des fonds européens pour 5 ans, le SMBT a encore de grands défis à relever pour la pêche et les cultures marines.

FEUILLETER LE MAGAZINE

Un projet d'installation de panneaux photovoltaïques et d'une usine de production de méthane qui fait débat

 

dubusCapture d’écran 2022-10-25 002103Menace sur le Larzac et sa biodiversité

Mi-septembre, a eu lieu la journée porte ouvert organisée par la société Arkolia pour le projet « SOLARZAC ».

Nous avons rencontré les bénévoles de l’association « Terres du Larzac, Terres de biodiversité, Terres de paysans » venus protester contre le projet d’installation de panneaux photovoltaïques et d’une usine de production de méthane sur la commune de Le Cros (34520) sur la ferme de « Calmels ». Cette manifestation de protestation nous interpellés étant donné le contexte actuel de recherche de solutions écologiques aux problèmes d’énergie.

Pour en savoir plus,Bernadette Dubus s'est rapprochée de Dominique Voillaume, bénévole de l’association et membre du CA, et responsable au comité département de la confédération paysanne.  

DOMINIQUE : UN PARCOURS ATHIPIQUE : Une enfance passée à Paris. Née à Pau. Et des vacances chez ses grands-parents ont déterminé sa future vie. « Ça me faisait bader quand je voyais passer des enfants sur une charrette de foin. »

Bonjour Dominique. Vous défendez le milieu paysan avec détermination. Pouvons-nous savoir à quel titre ? Quel est votre parcours de vie ?

Je suis née à Pau, mais j’ai passé toute mon enfance à Paris. J’allais en vacances chez mes grands-parents. Ça me faisait bader quand je voyais passer des enfants sur une charrette de foin. Après le baccalauréat, je me suis dirigée vers le DEUG Science de la nature et de la vie. J’avais besoin de me dépenser mais ne n’étais pas spécialement portée vers le sport. Ce choix m’a paru une évidence. Ensuite, je suis tombée amoureuse du causse du Méjean. J’ai fait une formation de bergère et passé un BPA. J’ai travaillé sur un domaine de 1600 hectares appartenant aux propriétaires du château de Saint Maurice Navacelles. C’est ainsi que j’ai rencontré mon mari Daniel, technicien à la coop et qui venait acheter des agneaux. Nous avons voulu nous installer dans le coin. La pression foncière étant très forte sur le plateau, nous sommes partis dans le Lot élever des brebis – race Caussenardes du Lot, celles qui ont des lunettes noires autour des yeux. En 1981 avec la baisse du prix des agneaux, les propriétaires ont voulu mettre en fermage. D’anciens salariés sont devenus fermiers. C’est ainsi que nous avons commencé sur la ferme de la Barre avec 500 brebis. En 2001, je me suis beaucoup impliquée dans la confédération paysanne au moment du squat de de la Cisternette. Avec le groupe citoyens du Caylar, ce même groupe qui a été lanceur d’alerte au moment du projet SOLARZAC, nous avons organisé une réunion publique sur le loup.

Evènements à l’origine de de création de l’association : Historique du projet SOLARZAC.

Pouvez-vous nous expliquer l’origine de l’association ? Est-elle en rapport avec le projet Solarzac ?

Oui, l’association s’est créée à l’occasion et contre le projet Solarzac. Au moment de la création du projet, des lanceurs d’alertes naturalistes ont contacté des citoyens du Caylar. Il s’est d’abord constitué un groupe informel.

SOLARZAC est un projet industriel porté par une entreprise privée. Au départ il était question d’une superficie de 400 hectares de panneaux photovoltaïques au sol, superficie qui a été revue à la baisse pour être ramenée de 200 hectares. S’ajoute une usine de fabrication de méthane.dubusCapture d’écran 2022-10-25 002226

C’est un projet qui peut bouleverser la vie du plateau. « Une intrusion violente et colonisatrice » prenant les terres agricoles pour un gisement minier. De plus, sur les prospectus SOLARZAC, il était écrit que la LPO était partenaire du projet alors que c’était faux. La LPO a réagi. Ils n’étaient absolument pas d’accord, de même que beaucoup d’élus. Avant la création de l’association, il y a eu des réunions publiques. Les élus et les naturalistes ont cherché un intervenant agricole. Ils me jugeaient trop virulente. Ils se sont tournés vers la FDSEA qui a refusé. Du coup, ils m’ont invitée. J’ai d’abord demandé l’aval de la Confédération paysanne. Avec Amandine, la responsable foncière de la confédération paysanne, lors de la première réunion, c’est en duo que nous avons marqué les esprits.

C’est ainsi que vous êtes rentrée dans l’association ?

Oui. On m’a demandé de rentrer au CA et j’ai eu l’aval de la Confédération paysanne. Au départ, le nom état Terres du Larzac, Terres de biodiversités. J’ai demandé qu’on ajoute « Terres de paysans » mais je me demande si cela n’aurait pas été plus judicieux de mettre Terres Paysannes car c’est sans compter toutes les femmes qui travaillent dans le milieu agricole, ne serait-ce que les conjointes solidaires qui ne touchent pas de salaires mais sont partie prenante de l’exploitation ».

Pouvez-vous nous dire quelques mots sur le projet que vous dénoncez ?

Actuellement, notre combat porte sur le projet d’industrialisation du Larzac par une entreprise privée. Il s’agit de l’industrialisation du site de Calmels par une construction de panneaux photovoltaïques sur une surface de 200 hectares. Également pour faire passer la pilule, de belles promesses d’un projet « agropastoral » sous les panneaux avec le pâturage de brebis. Plus 600 hectares ouverts au public pour des balades et des observations, et une usine de méthanation.

Tout cela semble pourtant une bonne opération étant donné le contexte énergétique actuel ? Quelles sont les raisons qui vous font vous opposer au projet ?

Plusieurs raisons et pas des moindres. Tout d’abord la notion de conflit d’intérêts. Les personnes favorables au projet essayent par tous les moyens de faire « ami-ami » avec les propriétaires de terres agricoles en proposant l’achat des terrains à des prix exorbitants jusqu’à 40 fois les prix agricoles régulés par la Safer. Ami-ami également avec les maires des communes et autres décideurs publics. Il s’agit d’une intrusion violente dont n’ont pas conscience les acteurs du projet de cette société. Intrusion violente et colonisatrice. C’est comme si je venais installer chez vous une bibliothèque sans vous demander votre consentement. D’autre part, la construction de l’usine impliquerait de gros travaux d’infrastructures : routes, lignes à hautes tensions, transformation du paysage agricole et touristique. Nous sommes pour l’énergie renouvelable, bien entendu ! Mais je tiens à attirer l’attention sur la notion de complexité du problème. La société Arkolia n’a aucune compétence pour accompagner les paysans. En plus, les propriétaires risquent de geler leurs terres en attente d’une aubaine au lieu de les faire travailler. Actuellement, beaucoup de jeunes sont en cours d’installation sur le Larzac. Des enfants d’agriculteurs et des nouveaux venus ont fait des formations. Il y a beaucoup de candidats à la reprise des fermes au moment des départ à la retraite. Même les gros domaines de plus de 600 hectares ont des candidats. Depuis le retour à la terre des années 70/80 les reprises et créations d’exploitations ne se sont jamais arrêtées.dubusCapture d’écran 2022-10-25 002316

Qu’en est-il de l’idée de faire paître des brebis sous les panneaux photovoltaïques ?

L’éleveur risquerait de perdre son statut de paysan en même temps que son autonomie. Il s’agirait de prestations de service. En fait, on reviendrait comme au Moyen-Age. Alors que le statut de fermage protège le fermier.

Y a-t-il d’autres problèmes liés à cette éventuelle création d’un site industriel ?

En plus des menaces pour l’installation des jeunes, le choix de la production d’énergie nuirait à la production alimentaire et lui ferait une concurrence déloyale. Autrefois Calmels était une ferme laitière. A la fin des années 70 elle avait un troupeau modèle. C’est là que j’ai appris à tondre les brebis quand je préparais mon BPA. C’était une ferme qui avait un fort potentiel. Cadastrée essentiellement terre et landes elle est soumise aux lois agricoles. L’agriculture et l’élevage sur le Larzac permet à des hommes et des femmes de vivre sur cette terre et nourrir la population. Actuellement, c’est une chasse privée. Les animaux domestiques ont été remplacés par des animaux de chasse. Allez voir le site. Vous y trouverez un mirador et une clôture de deux mètres de haut.

A votre avis, la biodiversité est-elle en danger ?

En effet. Il y a une menace sur plusieurs sites protégés. Car le projet industriel Solarzac est totalement inclus :

Dans le réseau Natura 2000. Soit : deux zones Spéciales de Conservation au titre de la Directive européenne sur la protection des habitats, et deux zones de protection Spéciale au titre de la directive européenne sur la protection des oiseaux.

            Dans le cœur du patrimoine mondial de l’UNESCO au titre des paysages culturels et l’agropastoralisme méditerranéen.

            Dans le périmètre du grand site de France de Navacelles.

Outre la menace sur l’agriculture paysanne dont nous avons déjà parlé, ce projet détruirait des milieux ouverts où vivent des centaines d’espèces protégées : oiseaux (aigle royal et busard cendré, chevêche et Craves à bec rouge) ; fleurs (Centaurée des montagnes, anémone pulsatile) ; champignons ; insectes (Machaon) ; reptiles (Lézard ocellé) ; et chauve-souris, etc. Un couple d’aigles royaux cesserait de se reproduire et disparaitrait.

 

N’y a-t-il pas d’autres alternatives à l’installation de cette immense zone de panneaux sur ce site ?

Bien sûr que si ! On pourrait développer l’énergie photovoltaïque de façon raisonnée et raisonnable sur d’autres zones : toitures, parkings délaissés, terrains déjà dégradés, anciennes carrières et décharges, friches industrielles. Il n’en manque pas.

dubusCapture d’écran 2022-10-25 001918Quelles sont les prises de position des organismes ?

Contre ce projet, beaucoup de voix se sont levées pour dire leur indignation : le collectif 34/12 ; Confédération paysanne ; Conseil scientifique du Bien UNESCO Causses et Cévennes ; CPIE des Causses méridionaux ; fédération des grands Causses ; France Nature Environnement Languedoc Roussillon ; LPO Hérault et Nationale ; Syndicat mixte d’Etudes et de pilotage du grand site de Navacelles ; Toutes nos Energies Occitanie environnement ; Communes de Sorbs, La Couvertoirade, Vissec, Campestre et Luc, Bureau des maires de la communauté de communes du Lodévois Larzac.

 

La journée du 10 septembre sur la ferme, pouvez-vous nous en parler ?

C’était une journée d’information organisée par les responsables d’Arkolia à Calmels. Notre manifestation était légale et déclarée sur la route qui mène à la ferme. Les responsables qui devaient peut-être s’ennuyer par manque de public sont venus nous voir, ce qui a été perçu comme de la provocation par les manifestants. Malgré des légitime réactions énervées des manifestants, tout a été bien maitrisé. Tout s’est passé dans le calme. Nous avons laissé la parole aux représentants d’Arkolia. Ils ont apprécié d’avoir pu prendre la parole et surtout que nous la leur ayons donnée. Néanmoins la directrice n’est pas arrivée à convaincre les manifestants et elle a même reconnu qu’il n’y avait aucun consensus entre eux et les agriculteurs. Le côté lutte des classes était bien visible. A la première porte ouverte d’Arkolia, il y avait eu des plaquettes publicitaires, des sacs, des carnets, des stylos et même des … yoyos ! Cela avait été perçu comme « une invasion de colons face à des indigènes ». En ce qui nous concerne, des plaquettes faites avec les moyens du bord.dubusCapture d’écran 2022-10-25 002557

Avez-vous prévu des actions à venir ?

Le permis de construire n’ayant pas encore été déposé, nous avons bon espoir que ce projet ne voit pas le jour. Mais nous sommes prêts à aller plus loin au cas où ce serait nécessaire. Jeudi 20, je devais participer à la manifestation de la Confédération paysanne devant le Sénat qui doit voter des lois sur le photovoltaïque sur les terres agricoles. Du fait des problèmes de transports je ne pourrai pas m’y rendre mais j’ai alerté par courriel le sénateur Cabanel sur notre argumentaire.

 dubusCapture d’écran 2022-10-25 002452

Merci Dominique pour toutes ces informations. Nous n’hésiterons pas à revenir vers vous si c’était nécessaire.

 

Propos recueillis par Bernadette Dubus

Le Salon AdNatura (ancien Salon de l'Écologie) revient au Parc des Expositions du 27 au 29 octobre 2022 !

 
 
Jeudi 27 Octobre 2022, 09:00 - Samedi 29 Octobre 2022, 17:30

 

Parc des Expositions - Pérols

Après 5 éditions, le Salon de l’Écologie devient AdNatura, Le Salon National des Professionnels de l’Écologie et de la Biodiversité. La première édition de cette nouvelle formule ambitieuse du salon se tiendra du 27 au 29 octobre au Parc des Expositions de Montpellier.

Le salon accueille les secondes Assises Régionales de la Biodiversité Occitanie, consacrées cette année à la thématique des « sols vivants », ainsi que le Forum de l’Agence Régionale de la Biodiversité Occitanie.

AdNatura permet de réunir, de connaître et de valoriser tous les acteurs de la filière professionnelle de l’écologie et de la biodiversité de France dans un Forum des Professionnels au travers de stands, conférences, tables rondes, ateliers, rendez-vous d’affaires et job dating. Il s’agit d’un événement gratuit ouvert au grand public intéressé par ces questions, notamment les étudiants.

Programme complet

Cet événement est organisé par l’association Salon de l’Écologie (SdE), avec le parrainage de l’Office Français de la Biodiversité (OFB) ; en collaboration avec la région Occitanie, l’Agence Régionale de la Biodiversité Occitanie, la Ville et la Métropole de Montpellier, l’Union Professionnelle du Génie Écologie (UPGE) et l’Université de Montpellier, ainsi que le soutien de nombreux partenaires.

Transition écologique : Elisabeth Borne a présenté son projet "France nation verte", qui comprend 22 chantiers

 

Selon France Info : Mobilité, logement, consommation... Le gouvernement se lance selon lui dans une écologie "complexe". Elisabeth Borne a présenté, vendredi 21 octobre à La Recyclerie dans le 18e arrondissement de Paris, espace dédié à l'éco-responsabilité, la feuille de route pour le projet "France nation verte". Il comprend 22 chantiers visant à accélérer la transition écologique

Accompagnée par plusieurs ministres, dont Agnès Pannier-Runacher (Transition énergétique) et Christophe Béchu (Transition écologique et Cohésion des territoires), la Première ministre s'est exprimée en amont d'un Conseil national de la refondation sur le climat et la biodiversité.

Pas de nouvelles actions présentées

Sans présenter de nouvelles actions, concrètes ou symboliques, la cheffe du gouvernement a dit "assumer" une écologie "de la responsabilité, où l'on refuse le simplisme et l'on dit aux Français (...) que les solutions sont complexes", en identifiant "des leviers" à partir de "séries d'indicateurs", ce qui "peut paraître complexe ou abstrait".

Elisabeth Borne a donc présenté 22 chantiers prioritaires qui s'articulent autour de six thématiques de la vie quotidienne : se déplacer, se loger, se nourrir, produire, consommer et préserver nos écosystèmes (les sols, les forêts, l'eau, les océans).

Aller plus loin : https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/climat-elisabeth-borne-a-presente-son-projet-france-nation-verte-qui-comprend-22-chantiers_5431723.html

Dégradation pluvio-orageuse, soutenue sur les Cévennes

 

Selon Météo France :

Ces derniers jours la situation météorologique a été assez calme avec des températures chaudes voire très chaudes notamment dans le sud-ouest où des pointes autour de 33°C ont été mesurées mardi. Ce jeudi le temps devient plus perturbé des Pyrénées au Grand-Est avec des pluies soutenues sur les Cévennes et une dégradation orageuse qui se met en place dans l'après-midi du Limousin au Grand-Est. Malgré ce temps perturbé, dans ce flux de sud, les températures sont très douces et au-dessus des normales.

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Restez informés ! Suivez l'évolution de la situation en consultant la vigilance météorologique

Dégradation orageuse ce jeudi après-midi

Dans de l'air chaud et humide, des orages se développent du Limousin au sud du Bassin Parisien et à la Bourgogne, puis se décalant en soirée vers le Grand-Est. Ces orages peuvent être localement forts notamment entre le nord de l'Auvergne et la Bourgogne où un risque de grêle est même présent.

Fort épisode pluvieux sur les Cévennes jusqu'à vendredi après-midi

Dans un flux de sud-est assez fort avec des rafales autour de 70 km/h, les pluies ont débuté ce jeudi matin sur les Cévennes et devraient persister jusqu'à vendredi dans l'après-midi. On attend jusqu'à 250 mm localement. Pour cet épisode pluvieux, l'Ardèche (07) est placé en vigilance orange pluie/inondation. Cet épisode de fortes pluies n'est pas exceptionnel mais les cumuls restent à surveiller.
Ces pluies devraient se décaler vers Rhône-Alpes l'après-midi et donner de bons cumuls de précipitations de la Drôme aux Hautes-Alpes et à la Savoie.

Un week-end plus calme

Samedi le soleil s'impose sur une grand partie de la France, excepté de la Drôme aux Savoies et aux Hautes-Alpes où des pluies assez soutenues persistent encore, ainsi que sur les côtes de la Manche où le ciel est plus chargé. Dimanche le ciel se voile mais le soleil perce souvent avec un vent sensible sur la façade ouest et le sud du pays.
Les températures restent encore très douces et largement au-dessus des normales. Elles le resteront encore jusqu'à fin octobre...

Mobilisation Eco-citoyenne de MEZE Clean Up Challenge, dimanche 16 octobre 2022

 

Intervenant        C h r i s t i a n    P u e c h

Invité au Château de Girard par l’association  ComForGood pour réaliser  à 14h 30 une conférence sur : « L’engagement actif dans la lutte contre les déchets sauvages » afin de préserver l’étang de Thau, ses écosystèmes   et sa biodiversité depuis les bassins versants et communes qui l’entourent. Contre ces déchets de surconsommation, de rénovation… un  fléau national,   Christian Puech  a proposé en 2019 un plan local de lutte sous l’égide du président de l’Agglomération du Bassin de Thau,  étayé par une étude sociologique et anthropologique du contexte. Aujourd’hui les décharges sauvages qui aggravent les incendies  continuent.

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 Christian Puech, explorateur, écologue et photographe, président de l’association « Témoins au bout du monde » a été accrédité en 2019 par les Nations-Unies à Genève pour la 12 ème session des Droits des Peuples autochtones. Il  présentera à Mèze  son  exposition photographique sur : La beauté de notre planète,  en Amazonie  ».

 

Comme les amérindiens qui versent leur sang pour essayer de défendre leur terre-mère à laquelle ils s’identifient, Christian Puech, agressé, laissé pour mort ayant versé son sang à Montbazin le 24 mai 2021 (1) dans la lutte contre les déchets sauvages, est fondé de  s’identifier à  notre  terroir  et de dire avec modestie: « Les garrigues, c’est moi ».

 

À la suite de plusieurs décennies  de rencontres, de dialogue entre  cultures avec échanges de savoirs  chez les peuples autochtones ainsi que  de nombreuses recherches multidisciplinaires, l’écologue s’est forgé  une vision holistique  du réchauffement climatique et des besoins de chacun dans un monde durable.  Avec son projet, écologique, culturel, économique et humanitaire : « l’Ambassade pour l’Amazonie et ses peuples » divulgué publiquement en mai 2020, nous pourrions dit-il, sauvegarder la tempérance de notre climat en Europe.

 

Pour ceux qui s’intéressent aux problématiques environnementales, sociales et aux droits humains, la mobilisation de  Mèze du 16 octobre offre l’opportunité de rencontrer cet acteur engagé à l’international.   Programme de la  journée festive éco citoyenne de Mèze sur www.cleanupchallenge.fr 

Début 2023 paraîtra en librairie  sous la plume de Christian Puech un  essai ethno photographique  sur le monde d’hier, le monde actuel, ainsi que l’esquisse  d’un monde meilleur.Com. : Ubu de Glory  (1) Voir Internet et actualités de 20 h TF1…

Communiqué de Générations Futures : "VALIDATION de l'ICE contre les pesticides initiée par Générations Futures et 7 autres ONG".

 

Communiqué de Générations Futures : "VALIDATION de l'ICE contre les pesticides initiée par Générations Futures et 7 autres ONG"

 
Générations Futures
 
 
VALIDATION de l'ICE contre les pesticides
initiée par Générations Futures et 7 autres ONG.
La Commission obligée d'intervenir sur cette demande soutenue par
1 054 973 citoyens européens.
 
 
Générations Futures est heureuse de vous annoncer que son Initiative Citoyenne Européenne (ICE) pour la sortie des pesticides de synthèse au sein de l'Union européenne a récolté plus d'un million de signatures qui ont été vérifiées et validées par la Commission ce jour. Générations Futures (pour la France) a fait partie des 8 ONG européennes à l'initiative de cette ICE. Une étape historique vient d’être franchie sur ce dossier et c'est en partie grâce à VOUS qui suivez les actions de l'association et qui avez signé cette ICE. Alors...1 MILLION DE MERCIS.
 
 
Pour rappel, une ICE est un instrument démocratique européen (plus qu'une simple pétition) qui permet aux citoyens de l'UE de demander aux institutions européennes de prendre en compte leurs demandes d'évolution des politiques affectant leur quotidien.
 
Le 25 novembre 2019, plus de 200 organisations de tous les pays de l'Union (Générations Futures représentante de la France) ont lancé conjointement cette ICE pour exiger la fin des pesticides de synthèse à l'horizon 2035 avec une réduction progressive de 80% de l'utilisation de ces substances d'ici à 2030.
 
Le combat a été rude : COVID, intense pression des tenants de l'agrochimie...mais nous AVONS RÉUSSI...C'est VALIDÉ !

Cueillette et consommation de champignons : attention aux risques d’intoxication !

 

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Confusion d’une espèce comestible avec une espèce toxique, consommation de champignons comestibles en mauvais état, mal cuits ou mal conservés, achat « à la sauvette »… Que l’on soit connaisseur ou que l’on pratique la cueillette occasionnellement, c’est une activité qui peut comporter des risques très graves pour la santé et on déplore chaque année un millier d’intoxications. Service-Public.fr vous rappelle les bonnes pratiques pour une consommation en toute sécurité.

Les conséquences des intoxications sur la santé peuvent être graves et conduire à une hospitalisation : troubles digestifs sévères, complications rénales, atteintes du foie pouvant nécessiter une greffe. Certaines peuvent entraîner le décès.

Ces intoxications ont lieu principalement au mois d’octobre, lorsque les conditions météorologiques associant précipitations, humidité et fraîcheur favorisent la pousse des champignons et leur cueillette.

Pour limiter ces risques, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) vous invite à respecter certaines recommandations.

Avant la cueillette

  • Prévoir un panier en osier, une caisse ou un carton pour déposer ses champignons. N’utilisez jamais de sacs en plastique, ils accélèrent le pourrissement. Votre contenant doit être suffisamment grand pour séparer les différentes espèces et ainsi éviter le mélange de morceaux de champignons vénéneux avec des champignons comestibles ;
  • Choisir un lieu de cueillette loin des sites pollués (bords de route, aires industrielles, décharges, pâturages…), car les champignons absorbent les polluants auxquels ils sont exposés ;
  • Se renseigner sur les structures qui peuvent aider à identifier une cueillette en cas de doute : certains pharmaciens ou les associations de mycologie (étude des champignons) de votre région.
 

Pendant la cueillette

  • Ne ramasser que les champignons que vous connaissez parfaitement : certains champignons vénéneux hautement toxiques ressemblent beaucoup aux espèces comestibles ;
  • Être vigilant : des champignons vénéneux peuvent pousser à l’endroit où vous avez cueilli des champignons comestibles une autre année ;
  • Cueillir uniquement les spécimens en bon état et prélever la totalité du champignon (pied et chapeau) afin d’en permettre l’identification ;
  • Éviter de ramasser les jeunes spécimens qui n’ont pas fini de se former, ce qui favorise les confusions, et les vieux spécimens qui risquent d’être abîmés ou colonisés par des vers ou des insectes.
 Amanite Mouche, Champignons

Après la cueillette

  • Se laver soigneusement les mains ;
  • Prendre une photo de votre récolte avant la cuisson : elle sera utile en cas d’intoxication pour décider du traitement adéquat ;
  • Au moindre doute sur l’état ou l’identification d’un des champignons récoltés, ne pas consommer la récolte avant de l’avoir fait contrôler par un pharmacien ou une association de mycologie ;
  • Conserver les champignons en évitant tout contact avec d’autres aliments au réfrigérateur (maximum 4°C) et les consommer dans les 2 jours après la cueillette ;
  • Ne jamais consommer les champignons crus et cuire chaque espèce séparément et suffisamment : 20 à 30 minutes à la poêle ou 15 minutes à l’eau bouillante avec rejet de l’eau de cuisson. Cela détruit parasites et bactéries, et rend certaines espèces comestibles (shiitake, morilles, certains bolets) ;
  • Consommer les champignons en quantité raisonnable, soit 150 à 200 grammes par adulte et par semaine ;
  • Ne jamais proposer de champignons cueillis à de jeunes enfants et éviter de le faire aux seniors (haut risque de déshydratation et de décès en cas d’intoxication) et aux femmes enceintes (certaines bactéries ou parasites comme la toxoplasmose, à risque pour le fœtus, sont présents dans la terre et pourraient les infecter) ;
  • Ne pas consommer de champignons identifiés au seul moyen d’une application de reconnaissance de champignons sur smartphone, en raison du risque élevé d’erreur ;
  • Ne pas consommer de champignons commercialisés par des non professionnels (« à la sauvette »).
 Nature, Champignon, Amanite Mouche

Que faire en cas de symptômes ?

En cas d’apparition de symptômes suite à la consommation de champignons : douleurs abdominales, diarrhées, vomissements, nausées, tremblements, vertiges, troubles de la vue notamment, il faut appeler immédiatement un centre antipoison en mentionnant cette consommation :

  • Angers : 02 41 48 21 21
  • Bordeaux : 05 56 96 40 80
  • Lille : 08 00 59 59 59
  • Lyon : 04 72 11 69 11
  • Marseille : 04 91 75 25 25
  • Nancy : 03 83 22 50 50
  • Paris : 01 40 05 48 48
  • Toulouse : 05 61 77 74 47

Notez les heures du repas concerné et de la survenue des premiers signes, et conservez les restes de la cueillette pour identification.

Le délai d’apparition des symptômes est variable : de quelques heures après la consommation à plus de 12 heures. L’état de la personne intoxiquée peut s’aggraver rapidement.

En cas de détresse vitale : perte de connaissance, détresse respiratoire… appelez le 15 ou le 112.

  Attention : les centres antipoison ont pu constater que, dans certains cas, la confusion entre espèces avait été favorisée par l’utilisation d’applications de reconnaissance de champignons sur smartphone qui avaient donné des identifications erronées sur les champignons cueillis.

 

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