Météo-France en appui à la gestion de la ressource en eau

 

Météo-France en appui à la gestion de la ressource en eau

L'Eau, Goutte D'Eau, Ondulation, Vagues

Selon Météo France :

Grâce à son expertise météorologique et climatique, Météo-France accompagne les services de l’État au niveau national et local pour anticiper les conséquences de la sécheresse sur l’ensemble du territoire. L’établissement fournit des diagnostics de situation et des prévisions (températures, précipitations, humidité des sols...) pour les Comités d’Anticipation et de Suivi Hydrologique (CASH), les Comités Sécheresse du Ministère de l’Agriculture et les Comités Départementaux de Ressource en Eau. Il contribue à l’édition des bulletins de situation hydrologique nationaux mensuels et à leurs déclinaisons régionales.

Par ailleurs, Météo-France étudie l’impact du changement climatique sur la ressource en eau en participant à la modélisation du climat, du cycle de l’eau et du changement climatique à l’échelle globale et locale (expertise GIEC) et au niveau national, en collaboration avec les autres organismes de recherche sur le climat et l’eau (CNRS, BRGM, INRAe). Météo-France contribue également à différents projets de recherche comme LIFE Eau&Climat et Explore2 en développant des services climatiques pour l’adaptation des activités dans le domaine de l’eau comme le portail DRIAS-Eau.
 

Le portail DRIAS-Eau, des données sur les futurs de l’eau à l’échelle locale

Le portail DRIAS-Eau propose un ensemble de données hydrologiques en climat futur, basées sur les différents scénarios du GIEC et vous permet de visualiser, sous forme de cartes, l’évolution de la ressource en eau au plus près des territoires, à court, moyen et long terme.

Six variables sont disponibles :

  • le débit des cours d’eau (sur près de 850 points sur le réseau hydrographique métropolitain),

  • l’évapotranspiration (l’évaporation de l’eau du sol et la transpiration des végétaux),

  • l’humidité des sols (la quantité d’eau du sol disponible pour les végétaux),

  • l’équivalent en eau du manteau neigeux (l’eau obtenue par la fonte des neiges),

  • le drainage (la quantité d’eau qui s’infiltre dans le sol),

  • le ruissellement (l’eau que le sol ne retient pas et qui s’écoule vers les cours d’eau).

Les cartes et les données sont librement téléchargeables.

Le portail s’enrichira d’ici à l’été 2024 avec des données concernant les eaux souterraines et de nombreuses autres données sur les stations de mesure des cours d’eau du territoire (un total d’environ 4000 points de simulations visés).

Le portail DRIAS-Eau au service des opérateurs publics et privés

DRIAS-Eau répond à la demande des gestionnaires de l'eau de pouvoir accéder facilement aux données de simulations hydrologiques sur leurs bassins afin de prendre en compte le changement climatique, notamment dans leurs Schémas d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE). Ce portail peut également être utile aux élus locaux, bureaux d’étude et professionnels d’une activité en rapport avec la gestion de l’eau (agriculture, tourisme, industrie, énergie, assainissement, gestionnaire de réseaux).

DRIAS-Eau, un portail développé dans le cadre d’un projet européen et alimenté par un projet de recherche français

Projet LIFE Eau & Climat

Le portail DRIAS-Eau a été développé par Météo-France dans le cadre du projet européen LIFE Eau&Climat afin d’aider les gestionnaires de l’eau à évaluer les effets du changement climatique et mettre en œuvre des mesures d’adaptation, en particulier dans le cadre des schémas d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE). Météo-France contribue au projet en facilitant l’accès aux données utiles à la prise en compte des impacts du changement climatique dans la gestion territoriale de l’eau et notamment en développant le portail DRIAS-Eau en interaction étroite avec les acteurs du domaine.

  • Coordination du projet : Office International de l'Eau.

  • 5 partenaires scientifiques et techniques : Météo-France, INRAe, ACTERRA, HYDREOS et l'Office International de l'eau.

  • 9 partenaires « territoriaux » (structures porteuses de SAGE) : l’Établissement public Loire, l’Établissement Public Territorial de Bassin Charente, l’Établissement Public Territorial du Bassin de la Vienne, l’Établissement Public d’Aménagement et de Gestion des Eaux Loire-
    Lignon, la Région Grand Est, le Syndicat Mixte d’Aménagement de la Vallée de la Durance, le Syndicat Mixte du Bassin Versant des Lacs du Born, le Syndicat Mixte d’Étude et d’Aménagement de la Garonne et le Syndicat Mixte Célé – Lot médian. Financeurs : Union Européenne, Agences de l’eau (Loire-Bretagne, Adour-Garonne, Rhin-Meuse et Rhône- Méditerranée-Corse), ADEME et Région Auvergne Rhône Alpes.

    (https://www.gesteau.fr/life-eau-climat)

Le projet LIFE Eau&Climat (LIFE19 GIC/FR/001259) a reçu un financement du programme LIFE de l'Union européenne.

Projet Explore2

Les données et informations mises à disposition sur le portail DRIAS-Eau sont issues des premiers résultats du projet Explore2 dont l’objectif est d’actualiser d’ici 2024 les connaissances sur l’impact du changement climatique sur l’hydrologie en France et accompagner les gestionnaires dans leur stratégie de gestion de la ressource en eau.
Météo-France contribue au projet en préparant un nouveau de projections climatiques, extension du jeu de données actuel (DRIAS-2020), et en réalisant des modélisations hydrologiques grâce au modèle hydro-météorologique SIM2 couvrant la France entière, qui renseigne non seulement sur les débits mais aussi sur des variables de surface comme l’humidité du sol ou la neige.

  • Coordination du projet : INRAe (volet scientifique) et Office Internationale de l’Eau (volet accompagnement).

  • Partenaires scientifiques : INRAe, Office Internationale de l’Eau, Météo-France, BRGM, École Normale Supérieure, IRD, CNRS et EDF.

  • Financeurs : MTECT et OFB.

https://professionnels.ofb.fr/fr/node/1244

Les simulations hydrologiques, comment ça marche ?

Pour simuler le climat de demain, la communauté scientifique internationale, dont font partie les équipes de Météo-France, reproduit, grâce à des outils de modélisation parmi les plus performants au monde, le fonctionnement du système climatique et ses réponses aux différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre.

Les simulations hydrologiques sont issues de la mise en œuvre de modèles hydrologiques alimentées par les projections climatiques, afin de simuler l’évolution des composantes hydrologiques attendues au XXIe siècle.

Comme la plupart des études d'impact du changement climatique sur la ressource en eau, les simulations hydrologiques du portail DRIAS-Eau se basent sur une chaîne de modélisation, composée des maillons suivants :

  • des trajectoires de forçage radiatif, c'est-à-dire des scénarios d'évolution des quantités de gaz à effet de serre émises au cours du XXIe siècle définis par le GIEC,

  • des modèles de circulation générale, c'est-à-dire des modèles climatiques simulant le climat de la Terre entière sur des mailles de calcul grossières,

  • des modèles climatiques régionaux, c'est-à-dire des modèles climatiques simulant le climat sur des zones plus restreintes et sur des mailles de calcul plus fines,

  • un ou des outils de descente d'échelle ou de correction de biais, qui visent à ajuster les simulations climatiques à partir des observations de référence locales,

  • des modèles hydrologiques, qui utilisent les projections climatiques pour produire des projections hydrologiques, comme le modèle SIM2 de Météo-France, ou les autres modèles d’eau de surface ou d’eaux souterraines opérés dans le cadre du projet Explore2.

Le service Previl’eau de Météo-France

Les différents prélèvements (irrigation, production d’eau potable, industrie, production
hydroélectrique...) nécessitent une gestion optimale de la ressource en eau tout au long de l’année, que ce soit en période de crues ou en période d’étiage. Prévil’Eau fournit des informations sur les lames d’eau sur les bassins versants et des services d’alerte sur dépassement de seuil et d’assistance par des prévisionnistes conseils.

En savoir plus

Méga-bassines : "Ne cédez pas aux provocations", lance Thierry Boudaud aux agriculteurs, avant un week-end de manifestations

 

Selon France Info

 

Thierry Boudaud, le président de "la Coop de l'eau" qui porte le projet de 16 bassines sur le bassin de la Sèvre niortaise (Deux-Sèvres) a appelé vendredi 24 mars sur France Bleu Poitou "au calme" à l'approche d'un week-end de manifestations. Il demande "aux agriculteurs de penser à eux, à leur famille et à leur protection. Restez là où vous devez être. Il y aura des violences, prévient-il. L'État, les forces de l'ordre doivent gérer ce type de situation, mais vous, ne cédez pas aux provocations".

Plusieurs dizaines de milliers de personnes sont attendues durant le week-end selon le collectif "Bassines Non merci !" dans les Deux-Sèvres. Le Collectif a prévu des "manif-actions" à partir de vendredi et jusqu’à dimanche contre le projet de construction de réserves d'eau pour l'irrigation agricole. "On est très inquiets à cause des dégradations sur des exploitations lors des précédents rassemblements", explique Thierry Boudaud.

Pour "l'arrêt des violences" et le "dialogue"

Plusieurs hectares agricoles ont été saccagés lors des précédentes manifestations, notamment en octobre dernier..... Aller plus loin : https://www.francetvinfo.fr/france/nouvelle-aquitaine/deux-sevres/mega-bassines-ne-cedez-pas-aux-provocations-lance-thierry-boudaud-aux-agriculteurs-avant-un-week-end-de-manifestations

Santé : une application détecte les pollens

 

Selon France Info :

 

Coquelicot, Pollen, Fleur, Fermer

Le printemps est une période compliquée pour tous ceux qui souffrent d’allergie. Toutefois, il existe des outils précieux, comme une nouvelle application qui permet de connaître en temps réel la quantité des pollens dans l’air. Reportage à Metz (Moselle).

Le printemps rime avec l’arrivée du pollen et ses désagréments. "Ça me brûle les yeux, ça m’irrite les yeux, j’ai le nez qui coule", déplore un promeneur. À Metz (Moselle), les allergiques peuvent maintenant compter sur une application qui mesure la quantité de pollen dans l’air grâce à un boîtier. "C’est un capteur qui va venir mesurer le pollen environnant avec une intelligence artificielle qui va venir déterminer à quel type de pollen on a affaire", Claire Ancel, conseillère numérique au sein de la métropole de Metz. 

Un dispositif en place dans une quarantaine d’agglomération..........................

Aller plus loin : https://www.francetvinfo.fr/sante/sante-une-application-detecte-les-pollens_5730689.html

La taille des haies déconseillée à partir du 15 mars

 

Pour protéger les oiseaux pendant la période de nidification, il est déconseillé de tailler les haies du 15 mars au 31 juillet.

Les haies remplissent de nombreux rôles. Elles fournissent des ressources (bois ou nourriture), permettent de se protéger du vent, du soleil et des intempéries et limitent même l’érosion des sols. Elles abritent également de nombreuses espèces, notamment des insectes, et plusieurs oiseaux comme le rouge-gorge, y construisent leur nid.Haie D'Écrêté, Feuillage, Feuilles

 

A partir de la mi- mars, la saison de nidification va commencer. Pour ne pas déranger ou déloger les oiseaux pendant cette période cruciale pour leur cycle de vie, l’Office français de la biodiversité, comme la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), recommande de ne pas tailler les haies ni d’élaguer les arbres du 15 mars au 31 juillet.

Pour les agriculteurs, la taille des haies est interdite du 1er avril au 31 juillet (Arrêté du 24 avril 2015 relatif aux règles de bonnes conditions agricoles et environnementales).

L’année de la haie à l’OFB

En 2021, l’Office français de la biodiversité décline le thème de la haie dans de nombreuses actions pour mieux protéger les haies et mettre en valeur auprès des différents publics les nombreux services qu’elles rendent à l’Homme et à la biodiversité.

Source : https://ofb.gouv.fr/

SAMEDI 25 MARS 2023 C’EST LA QUINZAINE DU COMPOSTAGE !

 

SAMEDI 25 MARS 2023 C’EST LA QUINZAINE DU COMPOSTAGE !

Et à partir du 1er janvier 2024, le tri des biodéchets à la source sera obligatoire !

La loi du 10 février 2020, relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire et à l'économie circulaire, prévoit de généraliser le tri à la source des biodéchets à compter du 31 décembre 2023 (particuliers et entreprises) À partir de cette date, toutes les épluchures de fruits et légumes, les coquilles d'œufs, le thé en vrac, le marc de café ou encore les fleurs fanées devront être jetés dans ce bac. Si on ajoute à ça que c’est aussi un des moyens d’alléger largement sa poubelle pas de doute le consommateur est gagnant. Vous allez produire suivant le moyen choisi : du compost, et même un fertilisant liquide bio de première qualité !

Et si en fait, si vous ne disposez pas d’un bac à compost à la maison, rien ne dit que vous serez verbalisé. C’est plutôt le non-respect des consignes de tri des biodéchets qui pourrait vous coûter entre 35 et 75 euros selon l’infraction.

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Quelles sont les solutions proposées ?

Les différents modes de compostage

  • Le compostage en tas à même le sol, adapté pour les grands jardins (soit plus de 1 000 m2)
  • Le compostage en bac, davantage adapté pour les petits jardins (soit moins de 1 000 m2)
  • Le Lombricompostage que l’on peut pratiquer dans sa cuisine voir même dans son salon…
  • Autre solution le bac à compost de votre mairie, ouvert à la population pour déposer vos bio déchets si vous ne possédez pas de moyen de compostage.

Parmi celles que l’on a retenu et actuellement le plus souvent utilisées quand on a une place restreinte c’est le lombricompostage, c’est celui que je pratique depuis 15 ans et le système Japonais Bokashi que je pratique depuis cette année 2023. C’est un système anaérobie qui permet de mettre tous les restants de repas, y compris viande et poisson.

Pour cela il faut acheter un Lombricomposteur ou 1 (voir 2) seau Bokashi. Le cout varie d’une trentaine d’euros pour un composteur à quelques fois plus de 100 € pour les lombricomposteurs, mais cela se trouve aussi d’occasion (voir gratuit) sur les sites de petites annonces. Votre mairie ou votre agglomération (c’est le cas dans celle de Sète) peut répondre gratuitement à votre demande La capacité aussi varie de 30 litres pour les lombricomposteurs à plus de 600 litres pour les grands composteurs de jardin, sans parler de la possibilité de le construire soi-même… Pour le Bokashi comptez 70 à 80 € l’unité

Pour vous aider à bien composter ou lombricomposter un exemple de plusieurs sites sont présent sur le net :

Une page facebook :

https://www.facebook.com/groups/les.lombricomposteurs

Pour acheter un lombricomposteur des accessoires ou des vers de compost :

https://plus2vers.com/fr/a-propos-de-plus-2-vers/

Pour trouver des vers gratuitement :

https://plus2vers.com/fr/

Une étude très intéressante réalisée par Nicolas Sin, maitre composteur vous permettra de choisir parmi 6 modèles de lombricomposteurs qui correspondent à vos besoins. Les capacités totales vont de 8.25 litres à plus de 40 litres. N’oubliez pas que pour 2 personnes et sur une année c’est plus de 200 kg de déchets de votre cuisine qui sont compostables (soit 16 à 17 kg par mois) de quoi réduire votre poubelle !

Alors Lombricomposteur ou Bokashi ?

Personnellement je possède les deux, l’un complète l’autre, mais attention, il ne faut pas confondre lombricomposteur ou Bokashi avec poubelle. Il faut couper de préférence en petits morceaux ce que vous y mettez, mais quel bonheur de récupérer liquide fertilisant et compost pour son jardin ou ses plantes…bombCapture d’écran 2023-03-21 104501

 

BOKASHI OU LOMBRICOMPOSTEUR ? AVANTAGES ET INCONVENIENTS…

LES AVANTAGES DU BOKASHI

  • Simplicité d’utilisation.
  • Pas de vers
  • Composte tous les déchets de cuisine.
  • Rapidité : Moins d’un mois avant de tout enterrer.
  • Seau hermétique : pas de risque de mouches ou d’insectes.
  • Amendement très riche.
  • Production d’un engrais liquide à diluer à 1/100.
  • Petite taille. Capacité de 9 à16 litres

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LES AVANTAGES DU LOMBRICOMPOSTEUR

  • Composte le carton et les journaux.
  • Odeur de sous-bois.
  • Grande contenance. 9 à 40 litres
  • Produit un compost directement utilisable dans les plantes.
  • Production d’un engrais liquide très riche à diluer à 1/10.
  • Possibilité de s’absenter plusieurs semaines.
  • Design : certains modèles peuvent s’intégrer directement dans un salon.

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LES INCONVENIENTS DU BOKASHI

  • Odeur aigre-douce lorsque l’on ouvre le couvercle.
  • Nécessité d’avoir deux seaux Bokashi afin pour continuer à composter durant la phase de maturation.
  • Achat d’un activateur en poudre EM (10 € tous les 4 à 6 mois)
  • Les déchets fermentés doivent être enterrés durant 1 mois avant de pouvoir être utilisés.
  • Impossible de s’absenter plus d’une semaine. L’engrais liquide s’accumulerait et ferait pourrir le contenu du seau.

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LES INCONVENIENTS DU LOMBRICOMPOSTEUR

  • Composte moins de déchets alimentaires de cuisine que le Bokashi. (pas de viande ni poisson)
  • Premiers mois délicats
  • Nécessite des apports équilibrés afin de conserver l’équilibre de l’écosystème.
  • Présence de moucherons si mal équilibré.
  • Achat de vers (20 € au démarrage mais ils se reproduisent)
  • Présence de vers de terre. C’est le principe, mais certains n’aiment pas ça

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Au programme des évènement du développement durable cette année...
  • Samedi 25 mars au Lundi 10 avril Quinzaine du compostage ça c'est samedi que ça commence...
  • Samedi 22 avril Journée mondiale de la terre  
  • Mercredi 24 au lundi 29 mai Fête de la nature (à Poussan je devrais y être aussi si la mairie renouvelle leur expo cette année) 
  • Lundi 5 juin Journée mondiale de l’environnement  
  • Samedi 21 octobre Journée mondiale du ver de terre  
  • Samedi 18 au Dimanche 26 novembre Semaine européenne de la réduction des déchets  
  • Mardi 5 décembre Journée mondiale des sols  

Georges Cantin

Réchauffement climatique : ce qu'il faut retenir du nouveau rapport du Giec, qui alerte sur les mesures "insuffisantes" prises à ce jour

 

Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat des Nations unies a publié son sixième rapport. Franceinfo a épluché son "résumé pour les décideurs" et vous en détaille les informations à retenir.
Terre, Globe, L'Eau, Feu, Flamme, Vagues
Avec France Info :
"Le changement climatique est une menace pour le bien-être de l'humanité et la santé de la planète. Il existe une fenêtre d'opportunité pour garantir un avenir vivable et durable pour tous, qui se ferme rapidement." Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) a publié, lundi 20 mars, la synthèse de son sixième rapport (en anglais). L'instance scientifique y résume les trois précédents documents consacrés à l'état des connaissances sur le changement climatique, ses conséquences et les solutions à y apporter. Son "résumé pour les décideurs" a été approuvé par les délégations de 195 pays.
>>   Nos réponses à vos questions sur le réchauffement climatique "Les tendances actuelles ne sont pas du tout compatibles avec la stabilisation du réchauffement, qui permettrait d'assurer un monde vivable et équitable. Des efforts qui ont été faits, mais ils n'atteignent pas l'échelle suffisante pour une baisse suffisamment rapide des émissions de gaz à effet de serre", alerte la climatologue Valérie Masson-Delmotte dans un entretien à franceinfo. Voici les informations à retenir de ce document de référence, que franceinfo a épluché. 

La Terre s'est déjà réchauffée de 1,1°C depuis l'ère préindustrielle  

Le Giec commence par rappeler la situation actuelle : les activités humaines, notamment la combustion des énergies fossiles que sont le charbon, le pétrole et le gaz, ont émis des gaz à effet de serre à un rythme croissant, atteignant une concentration du CO2 dans l'atmosphère "la plus élevée depuis au moins 2 millions d'années". En résulte, et ce de manière "incontestable", un réchauffement de la température moyenne sur Terre de +1,1°C par rapport à la période 1850-1900, ainsi qu'une hausse du niveau de la mer de 20 centimètres entre 1901 et 2018. Le Giec précise que la hausse attribuée aux activités humaines est de 1,07°C.
>> Notre tableau de bord sur le réchauffement climatique
"Cela a conduit à une augmentation de la fréquence et de l'intensité des événements météorologiques extrêmes, qui ont eu des effets de plus en plus dangereux sur la nature et les populations dans toutes les régions du monde", écrit le Giec. Le groupe cite de très nombreuses conséquences, comme une baisse de la sécurité alimentaire et de l'accès à l'eau, la perte de vies humaines, l'extinction de centaines d'espèces, la survenue de maladies et de traumatismes, ou encore des déplacements "croissants" de populations. 

Les actions et engagements actuels sont "insuffisants".............................

Aller plus loin : https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/crise-climatique/les-mesures-prises-jusqu-a-present-sont-insuffisantes-pour-s-attaquer-au-changement-climatique-ce-qu-il-faut-retenir-du-nouveau-rapport

Climat : les chercheurs du Giec vont publier une synthèse de leurs travaux menés depuis 2015

 

 
Changement Climatique, La Sécheresse
 
Selon France Info : Huit ans de recherches compilés en une synthèse. Le groupe d'experts du climat doit dévoiler un nouveau rapport, lundi. Il met en cause l’humain et essaie de réfléchir à l’adaptabilité face à l’augmentation des températures.

Notre planète n'a jamais été aussi chaude depuis 125 000 ans. Entre la fin du XIXe siècle et aujourd'hui, elle s'est réchauffée de 1,1°C et la barre des 1,5°C devrait être atteinte d'ici à une quinzaine d'années. Les experts du Giec soulignent que le seul responsable est l'être humain. Ils publient la synthèse de huit ans de recherche scientifique, lundi 20 mars. Les experts estiment qu'entre 3,3 et 3,6 milliards d'humains vivent dans un environnement très vulnérable, c'est-à-dire où les canicules et les sécheresses exceptionnelles sont devenues récurrentes.

Des zones qui deviendraient inhabitables

Aller plus loin : https://www.francetvinfo.fr/replay-jt/franceinfo/21h-minuit/23-heures/climat-le-giec-vont-publier-une-synthese-de-leurs-travaux-menes-depuis-2015_5721854.html

Réchauffement climatique : la France va-t-elle manquer d'eau pour refroidir ses centrales nucléaires ?

 

Selon France Info :

 

Centrale Nucléaire, Énergie, Actuel

Si les ressources en eau seront suffisantes pour faire fonctionner le parc des réacteurs à l'horizon 2050, la production d'électricité nucléaire devra s'adapter aux conséquences du réchauffement climatique.

Avec le réchauffement climatique qui accentue la fréquence des sécheresses, manquera-t-on un jour d'eau pour refroidir les centrales nucléaires ? Le risque de pénurie d'eau est un sujet d'inquiétude pour l'opposition, qui a soulevé ce point lors des débats pour l'adoption du projet de loi relatif à l'accélération des procédures liées à la construction de nouvelles installations nucléaires. Le texte, déjà adopté au Sénat et discuté lundi 13 mars à l'Assemblée nationale, vise notamment à accélérer l'installation de six nouveaux réacteurs EPR 2.

La crainte d'un manque d'eau paraît pourtant infondée pour la rapporteure du texte, Maud Bregeon, députée Renaissance des Hauts-de-Seine. "J'entends dire ces dernières semaines que les centrales consomment de l'eau. On en manque, donc il ne [faudrait] pas faire de centrales. Contrairement à ce que dit EELV/LFI, l'eau nécessaire au refroidissement des centrales nucléaires n'est pas consommée, mais prélevée et rendue",insistait la députée des Hauts-de-Seine, le 2 mars en commission des Affaires économiques. Des propos considérés comme des "contrevérités" par la secrétaire nationale d'EEVL Marine Tondelier. "Près d'un tiers de l'eau consommée en France est dédiée aux centrales nucléaires, rétorque-t-elle sur Twitter le 7 mars. Alors, une fois pour toutes, disons-le simplement et fermement : à ce rythme, il n'y aura bientôt plus assez d'eau dans nos fleuves pour refroidir les centrales."

Sécheresse : Amélioration, mais pas sur toute la France

 

Avec Météo France :

 

Fleur, Vie, Fleur Jaune, Fissure, Désert

Les précipitations qui se sont produites depuis le début du mois de mars ont permis de ré-humidifier les sols de façon importante. En moyenne sur la France, les sols sont dans une situation normale pour la saison. Mais en détail, la situation est très disparate. En effet, au début de la semaine, les sols étaient toujours plus secs que la normale sur les régions allant des Pyrénées au Grand-Est, voire exceptionnellement secs autour de la Méditerranée.

 

Quelle est la situation actuelle en France ?

La pluviométrie à l’échelle de la France depuis le mois de septembre (début de la saison de recharge) présente un déficit de l’ordre de 15 %. Dans le détail, le mois de septembre a été excédentaire de 15 %, suivi par un mois d’octobre très déficitaire (-35 %). Les mois de novembre, décembre et janvier ont été relativement proches de la normale. Le mois de février a été marqué par un déficit important, la pluie n’étant pas tombée sur le pays entre le 21 janvier et le 21 février, soit 32 jours (plus longue série de jours consécutifs sans précipitations*). Le mois de février présente un déficit de 75 % (soit – 50 mm). 
Entre le 1er et le 12 mars, il est tombé en moyenne sur la France, 42 mm soit 63 % du cumul mensuel normal d’un mois de mars. Mais sur la semaine du 6 au 12 mars, les précipitations ont principalement concerné la moitié Nord avec des cumuls compris entre 30 et 50 mm et jusqu’à 75 mm sur les départements côtiers. Sur la moitié Sud, les précipitations ont atteint entre 75 et 150 mm sur le nord de Nouvelle-Aquitaine et Occitanie. Sur le pourtour méditerranéen ainsi que la Corse, les précipitations ont été très faibles avec moins de 10 mm.

* On parle de jour sans pluie quand le cumul des précipitations agrégé sur la France est inférieur à 1 mm.

En plus des précipitations, l’épaisseur du manteau neigeux à cette période de l’année permet d’anticiper le niveau d’alimentation des cours d’eau en période de fonte à la fin du printemps et au début de l’été. Or, l’enneigement est exceptionnellement déficitaire sur les Alpes, et très déficitaire sur les Pyrénées. Sur la Corse, après avoir été quasi nul jusqu’à mi-janvier, l’enneigement est proche de la normale. Sur le Massif central, l’enneigement est très déficitaire. L’état d’enneigement dans les Alpes est plus faible que celui du 1er mars 2022. En mars 2022, l’enneigement était excédentaire sur les Pyrénées.

Quelles conséquences sur les sols ?...

Poursuivre avec infographies : https://meteofrance.com/actualites-et-dossiers/actualites/climat/secheresse-amelioration-mais-pas-sur-toute-la-france

Des orages exceptionnels pour une mi-mars

 

Selon Météo France

Hier, la situation météorologique était atypique pour un mois de mars et ressemblait davantage à ce que l’on peut observer entre le cœur du printemps et le début de l’automne.

L’air était anormalement chaud dans les basses couches, souvent 10 à 12 degrés au-dessus des normales de saison. Un thalweg (couloir de basses pressions) avec de l’air froid en altitude est venu surplomber cet air chaud, ce qui a fortement déstabilisé la masse d’air entre le sud-ouest et le nord-est de la France.

Journée de mars la plus foudroyée

Durant la journée d’hier, ce sont plus de 9500 impacts de foudre qui ont été enregistrés sur la France, soit la journée de mars la plus foudroyée et de loin. Elle bat largement le record du 29 mars 2010 où on avait mesuré près de 3300 éclairs touchant le sol.

 

Éclair, Orage, Superzelle

En une seule journée, on se rapproche du record mensuel de 9800 impacts de foudre de mars 2001. Sans nul doute, le mois de mars 2023 deviendra le mois de mars le plus foudroyé puisque le 9 mars dernier on avait déjà détecté plus de 3200 éclairs au sol.

Journée très chaude

Hier, la ville d’Agen (47) a battu son record mensuel de chaleur avec un mercure qui a culminé à 26,5 °C (ancien record 26,3 °C le 21/03/1990). Les thermomètres ont grimpé jusqu’à 27 °C à Dax (40), 26 °C à Clermont-Ferrand (63) ou encore 24 °C à Colmar (68), soit des températures dignes d’un mois de juin.

Journée pluvieuse

Entre hier et cette nuit, les pluies ont parfois été abondantes. C’est particulièrement le centre-est du pays qui a été le plus arrosé. En 24 h, il est tombé 52,3 mm à Chambéry (73), soit l’équivalent de 3 semaines de pluies « normales » pour un mois de mars. On a mesuré 46,9 mm à Bloye (74), 41,5 mm à Saint-Pierre d’Entremont (38), 41,4 mm au Mont-Dore (63).

Tempête sur la France : 11 départements placés en vigilance orange

 

Selon Orange.fr Avis de tempête à travers l’Hexagone, dès vendredi 10 mars. Onze départements sont placés en vigilance orange vent et vagues-submersion dans le sud-ouest et en Bretagne.  

La tempête arrive. Météo-France a partagé sa carte de vigilance météorologique pour ce vendredi 10 mars, et le beau temps ne sera pas au rendez-vous. 


 Nature, Rural, En Plein Air, Gazon
 
Onze départements sont placés en vigilance orange vent et vagues-submersion, et l’ensemble de l’Hexagone est placé en vigilance jaune pour des risques d’orages, pluie-inondation, neige-verglas et avalanches.  

11 départements en vigilance orange 

Parmi les onze départements en vigilance orange, les côtes bretonnes seront les principales exposées. Météo-France a placé les quatre départements côtiers en vigilance vagues-submersions.  

Le sud-ouest est également placé en vigilance orange, mais pour des risques de vents violents cette fois-ci. Les départements des Pyrénées-Orientales, de l’Aude et de l’Hérault, ainsi que le Var et les Alpes-Maritimes seront fortement touchés. La Corse connaîtra également un épisode venteux important sur la même période.  

Des rafales jusqu’à 130 km/h.......          En savoir plus : https://actu.orange.fr/france/tempete-sur-la-france-11-departements-places-en-vigilance-orange-magic